Image d'illustration tirée de Prensa Latina

La Havane, 18 déc (RHC) L'Institut cubain de l'art et de l'industrie cinématographiques (ICAIC) célébrera le 64e anniversaire du Triomphe de la Révolution (1er janvier), entre autres activités, par la projection à La Havane du documentaire "Contra el tiempo" (Contre le temps), du cinéaste Rolando Almirante.

Le matériel offre un regard sur le système de santé de la plus grande île antillaise à travers une analyse chronologique-historique des processus de fondation, du développement et des défis rencontrés par le secteur, qui a su surmonter les obstacles et disposer de vaccins nationaux contre le Covid-19.

L'audiovisuel évoque la stratégie mise en œuvre à Cuba pour enrayer la pandémie causée par le SRAS-COV2.

Le réalisateur explique que l'idée du projet est surgie dès les premiers jours de la crise sanitaire et qu'elle fait suite au matériel réalisé par Alejandro Gil, " Soberanía " (Souveraineté », qui portait sur le travail des scientifiques cubains dans la production de l'immunogène.

Photo : Mincult

Lors d'une rencontre avec la presse, M. Almirante a souligné la pertinence d'un documentaire comme celui-ci, qui s'appuie sur le contexte, l'émergence, les objectifs et les forces du système de santé publique, tout en rendant hommage au travail des travailleurs du secteur.

Il a également reconnu le travail exceptionnel de médecins tels que José Ramón Machado Ventura et Juan Vela Valdés, du pathologiste Israel Borrajero, de la fondatrice de l'Institut Finlay, Concepción Campa, de la journaliste Marta Rojas et de l'historienne María del Carmen Barcia.

Le film reflète également la vie quotidienne des médecins et des infirmières dans certains des quartiers défavorisés de La Havane, tout en permettant "au public de se rapporter à certaines réponses à la question de savoir pourquoi Cuba avait de tels vaccins", a expliqué le cinéaste.

Produit par ICAIC et D'Alma Films Producciones, le scénario du film est l’œuvre d’Almirante et de Yosvany Montano ; la photographie est signée Pedro Suárez ; la direction artistique est assurée par Alejandro Ferro et la musique originale par Yasel Muñoz Álvarez. (Source : PL)