La Havane, 29 janvier (RHC) Le ministère cubain des Affaires étrangères a souligné le rejet international avec des caravanes et d'autres actions qui ont lieu ce dimanche dans de nombreuses villes du monde contre le blocus économique, commercial et financier imposé par les États-Unis depuis plus de 60 ans.
Sur son compte Twitter, le ministère des affaires étrangères a noté "qu'à présent, le monde exige une fois de plus la fin du blocus contre Cuba".
Elle a également souligné que "des ponts d'amour et de solidarité sont construits contre cette politique génocidaire".
Ce dimanche, dans plus de 20 villes des États-Unis, les amis de l'île exigeront la construction de ponts d'amour avec Cuba et la fin des mesures coercitives de Washington et en faveur du rapprochement entre les deux peuples.
S'adressant à Prensa Latina, le coordinateur du projet de solidarité Ponts d'amour, Carlos Lazo, a souligné que l'initiative sera également l'occasion de rendre hommage au héros national cubain, José Martí, à l'occasion du 170e anniversaire de sa naissance, célébré la veille.
Il a expliqué que les manifestations de ce dimanche aux États-Unis visent à obtenir des contributions pour acheminer du lait en poudre vers les hôpitaux pédiatriques cubains, ainsi qu'à réitérer la demande au président Joe Biden de retirer cette nation de la liste des États présumés sponsors du terrorisme.
Les caravanes de solidarité ont lieu le dernier week-end de chaque mois et défendent, entre autres revendications, le programme de regroupement familial, l'envoi de fonds et les voyages à Cuba, touchés par les plus de 240 mesures imposées par le mandat de Donald Trump (2017-2021).
Les autorités cubaines ont dénoncé le fait que ces dispositions intensifiaient le siège unilatéral dans le but d'asphyxier le pays caribéen, d'entraver les sources de revenus, d'entraver les relations et de déstabiliser le gouvernement.
Entre août 2021 et février 2022, les pertes causées par cette politique sont de l'ordre de trois milliards 806 millions de dollars, un record pour une période aussi courte, selon le ministère des Affaires étrangères.
Source Prensa Latina
