Cuba rejette la manipulation médiatique de la question de la migration

Édité par Reynaldo Henquen
2023-03-02 10:11:48

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Quito, 2 mars (RHC) Le directeur général des Affaires consulaires et de l'Attention aux Cubains résidant à l'étranger du ministère des Affaires étrangères de la nation caribéenne, Ernesto Soberón, a rejeté la manipulation médiatique qui existe aujourd'hui concernant la question migratoire de l'île.

"Le monde a traversé une crise globale en raison de la pandémie, qui a eu un impact socio-économique international, et évidemment à Cuba ces conséquences sont augmentées par les effets du blocus américain, qui a été intensifié ces dernières années", a déclaré le fonctionnaire.

Dans une interview accordée à Prensa Latina dans la capitale équatorienne, où il se trouve pour diriger le dixième cycle de négociations migratoires entre les deux pays, Soberón a souligné que la situation économique complexe de la nation antillaise, exacerbée par le blocus étasunien, influence directement la décision des Cubains de quitter leur patrie.

À cela s'ajoute, a-t-il ajouté, l'incitation aux flux migratoires irréguliers avec des avantages que le reste des migrants aux États-Unis n'ont pas, comme le Cuban Adjustment Act (Loi d’Ajistement Cubain).

Selon le diplomate, tous ces facteurs créent des conditions propices à l'émigration, car d'une part ils entravent le développement du pays et le niveau de vie de la population, et d'autre part ils accordent des privilèges aux migrants.

Cependant, les médias manipulent la question et tentent de blâmer le gouvernement cubain qui ne répondrait pas, selon eux, aux attentes de la population, a-t-il souligné.

Dans ce sens, il a fait référence à la façon dont ils utilisent le faux prétexte que Cuba est un "État en faillite" alors qu'en réalité, les migrants quittent les pays moins développés pour des pays plus avancés partout dans le monde.

Soberón a souligné qu'une stratégie différente de la part de la Maison Blanche à l'égard de la Cuba, comme celle mise en œuvre vers 2017, est la preuve qu'un mouvement régulier, ordonné et sûr des voyageurs est possible.

D'autre part, il a commenté que l'émigration irrégulière n'affecte pas seulement Cuba et les États-Unis, mais aussi les pays de transit, car bien que ces personnes quittent régulièrement le territoire national, lorsqu'elles commencent leur transit vers le nord du continent, elles deviennent nécessairement victimes de la traite.

Face à un scénario dans lequel le nombre de Cubains hors des frontières augmente, le gouvernement de La Havane s'engage à maintenir et à renforcer les liens avec ses citoyens.

Nous essayons de maintenir les relations avec les émigrants et même de créer des mécanismes pour que ceux qui le souhaitent puissent contribuer au développement économique et social du pays, de leurs provinces et de leurs communautés, a déclaré le représentant du ministère cubain des Affaires étrangères.

Il a également rappelé la participation des émigrants aux débats sur les projets de loi tels que la Constitution et le Code de la famille, deux textes législatifs auxquels ils ont contribué avec les expériences acquises dans les sociétés où ils vivent actuellement.

Il a souligné que toutes les décisions adoptées ces derniers temps visent précisément à renforcer les liens avec la communauté cubaine, où qu'elle se trouve. (Source : PL/ Adriana Robreño)



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