Cuba plaide pour un ordre mondial juste au Conseil des droits de l'homme

Édité par Reynaldo Henquen
2023-09-13 09:07:28

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Genève, 13 septembre (RHC) L'ambassadeur de Cuba auprès de l'ONU à Genève, Juan Antonio Quintanilla, a appelé aujourd'hui au Conseil des droits de l'homme à mettre fin à un ordre économique international injuste et inégal, afin de surmonter les crises mondiales actuelles.

 S'exprimant lors de la 54e session ordinaire du Conseil, prévue dans cette ville suisse du 11 septembre au 13 octobre, le représentant permanent de l'île a également dénoncé l'architecture financière déformée qui prévaut et les modèles de production et de consommation irrationnels du capitalisme.

"De nombreux rapports de l'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) et du Programme alimentaire mondial (PAM) montrent que le monde produit suffisamment de nourriture pour nourrir la population mondiale, mais que le gaspillage et la distribution inégale sont la cause de la crise profonde actuelle", a-t-il averti.

Selon le diplomate, l'imposition de mesures coercitives unilatérales criminelles, la promotion de guerres de quatrième génération, la désinformation, la subversion à des fins politiques et d'autres pratiques inacceptables qui constituent de graves violations de la Charte des Nations unies et du droit international devraient être ajoutées à ce scénario difficile.

À cet égard, il a rappelé les agressions que Cuba subit depuis plus de six décennies de la part des États-Unis, qui imposent un blocus économique, commercial et financier.

Au nom de son pays, M. Quintanilla a reconnu les efforts du haut-commissaire des Nations unies aux droits de l'homme, M. Volker Türk, en faveur d'une stratégie plus équilibrée, réaliste, inclusive et cohérente sur cette question, conformément aux besoins des nations du Sud.

Il a également souligné que la prise en compte de l'importance transversale des droits économiques, sociaux et culturels et du droit au développement constituait un pas dans la bonne direction.

Dans son discours, l'ambassadeur a réaffirmé le rejet par l'île de l'utilisation des droits de l'homme pour promouvoir des actions politiquement motivées contre les pays du Sud.

À cet égard, il a souligné la position de Cuba qui défend la compréhension, le dialogue, la coopération et la non-ingérence dans les affaires intérieures des États dans la promotion et la protection des droits de l'homme sur la planète.

"Nous considérons que le Bureau (du Haut Commissaire) a beaucoup à faire dans la recherche d'une méthodologie de travail plus équilibrée et orientée vers la coopération, au détriment de la manipulation politique et du double standard", a insisté le diplomate, qui a réitéré la volonté de la plus grande des Antilles de travailler au renforcement de la coopération sur la base du respect mutuel. (Source Prensa Latina)

 

 

 

 

 



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