Cuba dans la voix des dirigeants à l'ONU

Édité par Reynaldo Henquen
2023-09-20 09:34:12

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Nations Unies, 20 septembre (RHC) Le rejet du blocus américain contre Cuba a été abordé avec force par les dirigeants participant au segment de haut niveau de l'Assemblée générale des Nations Unies, qui se poursuit aujourd'hui à New York.

Le président brésilien Luiz Inacio Lula Da Silva, qui a ouvert la session de mardi, a une nouvelle fois condamné le siège unilatéral de Cuba maintenu par la Maison Blanche depuis plus de six décennies.

"Le Brésil continuera à dénoncer les mesures prises sans la protection de la Charte des Nations unies, comme le blocus économique et financier imposé à Cuba" et les tentatives de classer le pays caribéen comme État soutenant le terrorisme, a-t-il dénoncé.

Pour sa part, le président bolivien Luis Arce a qualifié le blocus économique, commercial et financier de l'île d'"inhumain et criminel".

Intervenant lors du débat de la 78e session de ce forum multilatéral, le dignitaire a critiqué ces mesures coercitives et les représailles appliquées par les puissances hégémoniques contre les peuples au détriment de leur développement et des droits de l'homme les plus élémentaires.

Selon M. Arce, ces mesures punitives confirment le dysfonctionnement d'un système éloigné du droit international et du multilatéralisme.

"Un exemple clair de ces mesures est le blocus économique et financier illégal, inhumain et criminel imposé par les États-Unis à Cuba", a-t-il réitéré.

Le président cubain, Miguel Díaz-Canel, a quant à lui dénoncé le blocus comme une guerre économique extraterritoriale, cruelle et silencieuse, accompagnée d'une puissante machine politique de déstabilisation de son pays.

"Le peuple cubain résiste et surmonte avec créativité cette guerre économique impitoyable qui, depuis 2019, en pleine pandémie, a opportunément pris une dimension encore plus extrême, a déclaré le chef d'État lors du débat général aux Nations unies.

En dehors de ce lieu, l'île a également reçu des expressions de soutien et de condamnation de la politique d'asphyxie imposée par les États-Unis.

Un panneau géant a illuminé la nuit new-yorkaise sur la place centrale Union Square avec les messages suivants : "Laissez vivre Cuba" et "Cuba est un sponsor de la paix".

La lumière, projetée sur la façade d'un immeuble à l'angle de la 14e rue et de Broadway, est accompagnée de l'étiquette "off the list", en référence à la demande constante des secteurs de la solidarité aux États-Unis de retirer Cuba de la liste des pays soutenant le terrorisme.

La veille également, des représentants d'organisations et de mouvements sociaux s'étaient rassemblés devant la mission cubaine auprès de l'ONU pour exprimer la présence du président Díaz-Canel à New York et réitérer leur soutien à l'île caribéenne.

Une ruche de journalistes, des mesures de sécurité extrêmes et une circulation chaotique, tel est le tableau de la ville de New York ces jours-ci (Source : Prensa Latina).



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