Nations Unies, 22 sept (RHC) Le ministre cubain de la Santé publique, José Ángel Portal, participera aujourd'hui à une réunion aux Nations Unies avec des représentants de plus de 100 pays à la deuxième réunion de haut niveau sur la lutte contre la tuberculose.
Cette réunion vise à promouvoir la science, le financement et l'innovation, ainsi que leurs avantages, afin de mettre fin d'urgence à la maladie.
La tuberculose, qui afflige l'humanité depuis des décennies, est une cause importante de décès dans le monde et touche de manière disproportionnée les pays en développement.
Les agences internationales estiment qu'un quart de la population mondiale est infecté par la bactérie responsable de la maladie.
Rien qu'en 2021, 10,6 millions de personnes ont contracté la tuberculose et 1,6 million en sont mortes.
Trente ans après que l'Organisation mondiale de la santé a déclaré que la tuberculose constituait une urgence mondiale, cette réunion confirme la nécessité de déployer des efforts concertés pour y mettre fin.
Selon les Nations unies, l'épidémie reste un défi majeur dans toutes les régions et dans tous les pays de la planète.
Chaque année, des millions de personnes atteintes de tuberculose ne bénéficient pas de soins de qualité, notamment d'un accès à des tests diagnostiques et à des traitements abordables, en particulier dans les pays en développement.
Dans ce contexte, la réunion cherchera à obtenir un consensus pour adopter le projet de déclaration politique avec l'engagement de mettre en œuvre une série de mesures pour inverser rapidement cette situation.
Selon Peter Sands, directeur exécutif du Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme, les dernières années ont été marquées par une sorte de tempête parfaite pour la planète : COVID-19, changement climatique, conflits et autres crises qui menacent les acquis des 20 dernières années.
"Nous pouvons maintenir et même accélérer les progrès si nous travaillons ensemble pour relever les défis sanitaires les plus urgents et construire des systèmes de santé plus solides et plus résistants", a-t-il déclaré.
Toutefois, il a ajouté qu'il était vital de s'attaquer aux inégalités profondes et omniprésentes en matière de santé entre les pays et à l'intérieur de ceux-ci.(Source:PL)
