AMLO : le blocus de Cuba viole les droits de l'homme et punit ceux qui l'aident

Édité par Reynaldo Henquen
2023-10-18 16:07:27

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La Havane, 18 oct (RHC) Le président mexicain Andrés Manuel López Obrador (AMLO) (photo) a dénoncé mercredi dans son pays que le blocus américain de Cuba viole les droits du peuple cubain, qu'il est une grave insulte aux Cubains et qu’il punit ceux qui veulent l'aider.

Il a ajouté qu'"ainsi, avec cette force, la mesure brutale que les gouvernements des États-Unis appliquent contre Cuba depuis plus de six décennies punit également les entreprises qui veulent l'aider, car elles sont injustement frappées de sanctions".

Le chef d’état a lancé cette accusation lors de sa conférence de presse matinale au Palais national, expliquant que plusieurs des 11 dirigeants de la région la plus touchée par la migration ont confirmé leur présence au sommet sur le sujet qui se tiendra dimanche prochain à Palenque, où il les a convoqués.

"Savez-vous pourquoi le blocus contre Cuba ? Eh bien, pour des raisons politiques, pour que, suite aux pénuries, le peuple se révolte contre ses autorités, pour créer un climat de mécontentement dû au manque des choses les plus indispensables, des aliments, des choses de base pour la subsistance, et je le répète, uniquement à des fins politiques, pour saper les autorités de ce pays et d'autres pays".

Il a affirmé qu'il s'agit d'une violation flagrante de la souveraineté du peuple, "et personne n'a le droit de faire cela, d'utiliser le peuple ou d'utiliser la douleur humaine à ces fins, c'est pourquoi nous devons aider tout le monde, Cuba et d'autres pays", a-t-il insisté.

López Obrador a indiqué que plusieurs des 11 dirigeants invités avaient déjà confirmé leur participation à la réunion de Palenque sur la migration, qui se tiendra dimanche prochain.

Il a mentionné, entre autres, la Colombie, Cuba, le Guatemala, le Honduras, Haïti, l'Équateur et a expliqué que dans le cas du Mexique, il s'agit d'un passage obligatoire pour les migrants.

"Combien de kilomètres séparent les frontières nord et sud du Mexique, combien de risques, de pertes de vies humaines dues aux accidents de camions et autres dangers, comment cela peut-il ne pas nous nuire, que les migrants soient vénézuéliens, cubains, haïtiens, guatémaltèques, de n'importe quelle nationalité ? Et c'est là l'objet de la réunion", a-t-il déclaré.

Il a ajouté qu'il s'agit d'un appel à l'aide et à la coopération pour les nations qui ont des possibilités économiques. "Pourquoi dépensons-nous tant d’argent en armes, en guerres irrationnelles, en destructions, et ne soutenons pas les personnes qui ont besoin de l'essentiel : du travail et du bien-être ?

Faisant référence aux États-Unis, sans mentionner ce pays, le président mexicain a déclaré qu'il est très important que toutes les personnes convoquées soient représentées "parce qu'il s'agit d'un problème qui peut s'aggraver et qui est déjà en train de croître, et qu'il faut s'attaquer à ses causes, et pas seulement en militarisant les frontières et en construisant des murs".

Il a souligné que "nous devons nous attaquer à la racine du problème, faire en sorte que les gens ne soient pas obligés d’émigrer, par nécessité, pour gagner leur vie ; leur donner des opportunités dans leurs villes, avec leurs familles, pour rester dans leurs lieux d’origine , avec leurs coutumes et leurs traditions, et ne pas courir les risques qui sont nombreux tout au long du voyage". (Source : Prensa Latina)



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