L'anniversaire de Juan Almeida Bosque commémoré à Cuba

Édité par Reynaldo Henquen
2024-02-17 11:19:53

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La Havane, 17 fév (RHC) Cuba se souvient ce samedi du Commandant de la Révolution Juan Almeida Bosque, combattant de l'Armée Rebelle, leader politique et créateur notable, à l'occasion du 97ème anniversaire de sa naissance.

À cette occasion, Roberto Morales Ojeda, secrétaire à l'organisation du Comité central du Parti communiste de Cuba, a rappelé dans un message sur X les mots du général d'armée Raúl Castro dans son journal de campagne : "Almeida est ce qui se rapproche le plus du Titan que j'ai vu dans ma vie révolutionnaire". 

Bruno Rodríguez, ministre des affaires étrangères, a souligné sur le même réseau social qu'il était un exemple de révolutionnaire, de patriote et de loyauté envers la révolution.

Son héritage de résistance et de non-abandon face aux difficultés et aux pressions extérieures guide notre diplomatie révolutionnaire, a ajouté le ministre des affaires étrangères dans son message. 

"Nous commémorons le 97e anniversaire de la naissance de Juan Almeida Bosque, un exemple de révolutionnaire, de patriote et de loyauté envers la révolution. Son héritage de résistance et de non-abandon face aux difficultés et aux pressions extérieures guide notre #DiplomaciaRevolucionaria." 

Juan Almeida Bosque (17 février 1927 - 11 septembre 2009) s'est exclamé la phrase bien connue "Personne ne se rend ici...", devenue l'emblème de la capacité de résistance des Cubains. 

C'était en 1956, face à l'appel à la reddition de l'ennemi, après le premier affrontement armé de l'Armée rebelle naissante à Alegría de Pío, où les combattants inexpérimentés ont failli être massacrés.

Auparavant, Almeida avait participé à l'assaut de la caserne Moncada (26 juillet 1953), ce qui lui avait valu d'être emprisonné. Après son exil au Mexique, il est parti sur le yacht Granma pour l'est de Cuba avec 81 autres expéditionnaires, afin d'entamer la guérilla contre la tyrannie de Fulgencio Batista.

Au cours de cette période, il obtient le grade de commandant et fonde et dirige le troisième front Mario Muñoz, où, outre les six mille kilomètres carrés qu'il parcourt, il gagne le respect et l'amour de la population locale.

Après le triomphe de la révolution (1959), il a exercé de nombreuses responsabilités en tant que membre du bureau politique du comité central du PCC depuis sa fondation en 1965, vice-président du Conseil d'État et président de l'association des combattants.

Outre son action révolutionnaire, il a également eu une œuvre musicale et littéraire prolifique, comprenant plus de 300 pièces musicales et douze livres.



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