Washington, 20 mars (RHC) Le Réseau national de solidarité avec Cuba (NNOC) a réitéré au gouvernement des États-Unis de retirer la désignation du pays caribéen comme commanditaire du terrorisme et de lever les sanctions, qui sont aujourd'hui la cause de la souffrance du peuple cubain.
Nous appelons les États-Unis à retirer Cuba de la liste des "États soutenant le terrorisme" et à lever toutes les sanctions, des mesures qui contribueraient immédiatement à atténuer la crise économique de Cuba", a déclaré le NNOC dans un communiqué diffusé sur les réseaux sociaux.
La position du réseau, qui rassemble plus de 70 organisations, fait suite à de récentes expressions pacifiques de frustration populaire dans la province orientale de Santiago de Cuba, qui "soulignent l'impact dévastateur de plus de six décennies de sanctions américaines illégales".
La déclaration souligne que les changeurs de régime de Miami et les médias de propagande financés par le gouvernement américain se sont empressés d'exploiter ces frustrations authentiques pour appeler au renversement du gouvernement cubain.
En avril 1960, une note du secrétaire d'État de l'époque, Lester Mallory, décrivait ce qui allait peu après devenir le schéma directeur du blocus américain : rendre la vie difficile aux citoyens de l'île, provoquer la faim et le désespoir pour tenter de renverser le gouvernement cubain, rappelle le texte.
"Nous observons cette politique en temps réel et, en tant que peuple des États-Unis, nous avons la responsabilité de riposter aux attaques américaines contre la souveraineté de Cuba", a déclaré le CNO.
La véritable solidarité avec le peuple cubain passe par le respect de son droit à l'autodétermination et par l'exigence de mettre fin aux interventions extérieures des États-Unis qui privent Cuba de ce droit.
Le mémorandum de Mallory précisait à l'époque que "le seul moyen prévisible d'aliéner le soutien intérieur est le désenchantement et le mécontentement fondés sur l'insatisfaction et les difficultés économiques".
Plus loin, cette sorte de manuel ajoutait que "si ce qui précède est accepté ou ne peut être contré avec succès, il s'ensuit que tous les moyens possibles doivent être rapidement pris pour affaiblir la vie économique de Cuba".
Si une telle politique est adoptée", a déclaré Mallory, "elle devrait être le résultat d'une décision positive qui provoquerait une action qui, aussi habile et discrète que possible, réaliserait les plus grands progrès en refusant l'argent et les fournitures à Cuba, en diminuant la politique monétaire et les salaires réels, pour provoquer la faim, le désespoir et le renversement du gouvernement". (Source Prensa Latina)
