
La Havane, 26 juin (RHC) Le Héros de la République de Cuba, Gerardo Hernández, a remercié les amis de Cuba en Italie pour leur soutien à la lutte de son peuple pour défendre son processus révolutionnaire face aux pressions impérialistes, plus fortes que jamais.
La veille, le Grand Amphithéâtre de l'Université Roma Tre de la capitale avait accueilli une rencontre avec l'actuel coordinateur national des Comités de défense de la révolution (CDR), l'un des cinq combattants antiterroristes cubains injustement emprisonnés aux États-Unis, où il a purgé 16 ans de prison.
L'événement était présidé par l'ambassadrice de Cuba en Italie, Mirta Granda, et a réuni des représentants du corps diplomatique, des membres d'associations d'amitié avec l'île, des membres de partis politiques et de forces progressistes, ainsi que des représentants de la communauté cubaine résidant dans le pays.
Présentant Gerardo Hernández, également député et membre du Conseil d'État cubain, le diplomate a rappelé que le procès des Cinq a été l'un des plus politisés de l'histoire, au cours duquel ils ont été condamnés à des peines irrationnelles, mais « ils n'ont jamais baissé les bras, n'ont jamais hésité ».
Une campagne mondiale pour leur libération a été lancée, une cause qui, en Italie, « a été embrassée avec passion et conviction », et autour de laquelle « les amis se sont constamment mobilisés jusqu'à ce que cette cruelle injustice soit vaincue », a déclaré l'ambassadrice.
Marco Papacci, président de l'Association nationale d'amitié Italie-Cuba (ANAIC), a souligné l'importance de cette visite tant attendue, organisée par le groupe et comprenant un vaste programme dans plusieurs villes jusqu'au 9 juillet.
Lors de son discours, Hernández a commencé par remercier ceux qui, dans ce pays, « ont déployé sans hésiter toutes leurs initiatives pour lutter pour notre libération », un « miracle fruit des efforts de camarades, dont beaucoup sont ici aujourd'hui », auxquels « nous devons une profonde admiration ».
Le héros a fait référence à la campagne mondiale visant à mettre fin au blocus économique, commercial et financier criminel imposé à Cuba par les États-Unis, qui, pour aggraver ces pressions, ont également inscrit l'île sur une liste de commanditaires présumés du terrorisme. (Source : Prensa Latina)