Díaz-Canel se bat aux côtés de son peuple, qui le respecte et l'admire. Photo : Archives/RHC
La Havane, 12 juillet (Red Web) Depuis que l'on a appris vendredi que le Département d'État américain avait imposé des sanctions migratoires au président cubain Miguel Díaz-Canel et aux ministres des Forces armées révolutionnaires, Álvaro López Miera, et de l'Intérieur, Lázaro Alberto Álvarez Casas, de nombreuses plaintes ont été déposées à l'intérieur comme à l'extérieur du pays.
Manuel Marrero Cruz, membre du Bureau politique du Parti communiste cubain et Premier ministre de la République, a exprimé son rejet de la décision de l'agence américaine sur son compte sur le réseau social X, la jugeant infondée.
Aucune agression ne pourra nous soumettre, a souligné le chef du gouvernement.
De son côté, le ministre des Affaires étrangères, Bruno Rodríguez, a également condamné la mesure adoptée par le gouvernement, « qui est capable de maintenir une guerre économique prolongée et impitoyable contre Cuba, mais qui n'est pas en mesure de soumettre la volonté de ce peuple ou de ses dirigeants », a-t-il écrit.
Le chef de la diplomatie cubaine a accompagné son message sur la même plateforme du hashtag « Cuba est ferme ».
Par ailleurs, Johana Tablada, directrice adjointe des États-Unis au ministère cubain des Affaires étrangères, a dénoncé le cynisme du secrétaire d'État cubain, « partisan du génocide, des prisons et des déportations massives ».
Elle a également souligné l'honnêteté du président cubain « qui se bat sans relâche pour son pays », méritant « le respect du peuple qui ne se rend pas ».
Au Venezuela, le président Nicolás Maduro a exprimé sa solidarité avec son homologue Miguel Díaz-Canel, en réponse aux mesures illégales imposées à son encontre par le secrétaire d'État américain Marco Rubio.
« Je suis sûr que le peuple cubain frère poursuivra le combat ; sachez que vous pouvez compter sur le Venezuela et l'ALBA-TCP (Alliance bolivarienne pour les peuples de notre Amérique - Accord commercial des peuples) pour réaliser les rêves de Bolívar, Martí, Fidel et Chávez », a-t-il écrit sur son compte Telegram.
« Le Venezuela toujours avec Cuba ! » a souligné le dirigeant bolivarien.
Le ministère vénézuélien des Affaires étrangères a exprimé son rejet le plus ferme et le plus catégorique de ce qu'il a qualifié de « déclaration infâme » de Rubio, qui vise à sanctionner le président cubain.
Le communiqué officiel affirmait qu'il s'agissait d'un « affront intolérable au droit international qu'un fonctionnaire du gouvernement américain s'arroge le pouvoir de sanctionner le chef d'État d'un pays souverain » et qualifiait cette action de « nouvel exemple de haine, d'obsession malsaine et d'arrogance impériale ». (Sources : @MMarreroCruz, @BrunoRguezP, @JohanaTablada et Prensa Latina)
