Le 55e anniversaire de la nationalisation des entreprises étasuniennes est rappelé à Cuba

Édité par Reynaldo Henquen
2015-08-07 14:32:29

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La Havane, 7 août (RHC).- Le quotidien cubain Granma a rappelé dans un article le 55e anniversaire de la nationalisation des entreprises étasuniennes par le gouververnement révolutionnaire.

Dans l'article, Granma rappelle que le 6 août 1960, répondant à la décision du gouvernement du président Dwight Eisenhower de réduire le quota sucrier cubain, le Conseil des Ministres de la République de Cuba a approuvé la Loi de Nationalisation, par la voie de l'expropriation de force, des biens ou des entreprises appartenant à des personnes naturelles ou juridiques des États-Unis et des entreprises dans lesquelles ces personnes avaient des intérêts bien qu'elles aient été constituées conformément à la législation de notre pays.

Granma ajoute qu'au cours du meeting de clôture du Premier Congrès Latino-américain des Jeunesses, qui s'est tenu au stade du Cerro, appelé aujourd'hui « stade Latino-américain », le leader de la Révolution Cubaine, Fidel Castro, a donné lecture de la loi en vertu de laquelle étaient nationalisées les entreprises et les biens de la compagnie d'électricité et de celle des téléphones, de la Texaco, de l'Esso et de la Sinclair et les 36 centrales sucrières que les États-Unis avaient à Cuba.

Notre principal quotidien ajoute que Fidel Castro a alors signalé que la réduction de notre quota sucrier sur le marché étasunien, avait pour but de raser l'économie de notre pays, de nous réduire par la faim et de faire plier notre peuple.

De cette façon, le leader de la Révolution répondait à l'approbation de la loi qui accordait des pouvoirs au président étasunien pour décréter des réductions du quota sucrier cubain, comme un instrument de coercition et de représailles.

Le quotidien reproduit des parties importantes de la Loi de Nationalisation et rappelle qu'au cours du meeting, Fidel a perdu la voix pendant quelques minutes et qu'après il a donné lecture du texte de législation.

«Quand on mentionnait le nom de chacune des entreprises étasuniennes qui devenaient propriété de l'État cubain, les milliers de personnes qui remplissaient le stade parmi lesquelles se trouvaient les délégués au Congrès Latino-américain des Jeunesses, criaient « Se llamaba » ce qui pourrait être traduit en espagnol par « Elle n'est plus étasunienne ».



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