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Science et technologie en 2025

par Reynaldo Henquen
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Par Pedro Manuel Otero

D’ici 2025, la science et la technologie consolideront une transition structurelle vers la décarbonation, l’intelligence artificielle avancée et la médecine de précision, avec des répercussions directes sur l’économie et la vie quotidienne.

De nombreuses revues et centres de recherche s’accordent à dire que l’essor fulgurant des énergies renouvelables, l’intégration des modèles d’IA dans le secteur de la santé et la maturation progressive de l’informatique quantique sont des facteurs clés qui redéfinissent les priorités mondiales.

Ces avancées sont complétées par un regain d’intérêt pour l’exploration spatiale et le développement d’infrastructures scientifiques à grande échelle, qui contribuent à approfondir notre compréhension de l’univers et de notre planète.

Dans le secteur de l’énergie, 2025 marque un tournant : la production d’énergie solaire et éolienne, soutenue par des progrès considérables dans le stockage de l’énergie et les réseaux intelligents, cessera d’être un complément et deviendra l’épine dorsale du système électrique dans de nombreuses régions.

Cette croissance se traduira par des investissements records, une réduction progressive de la dépendance aux énergies fossiles et de nouvelles opportunités industrielles, mais elle soulève également des défis réglementaires et infrastructurels qui exigent une planification à long terme.

Parallèlement, la climatologie bénéficie de modèles numériques plus performants, qui combinent de vastes bases de données d’observation à des algorithmes d’IA afin d’améliorer les projections et la gestion des risques liés aux événements extrêmes.

L’intelligence artificielle atteindra d’ici 2025 un niveau de maturité permettant son intégration profonde dans la recherche biomédicale, le diagnostic clinique et la découverte de médicaments.

Les plateformes d’IA spécialisées en génomique accélèrent l’interprétation des variants génétiques et raccourcissent le délai entre le séquençage et le diagnostic des maladies rares, renforçant ainsi le paradigme de la médecine de précision.

Simultanément, la convergence entre l’IA et l’informatique quantique commence à passer du domaine théorique à des projets pilotes concrets, où des algorithmes quantiques assistés par l’IA explorent des espaces de conception pour les molécules et les thérapies sur des échelles de temps auparavant inimaginables.

En médecine, l’année 2025 sera également marquée par le perfectionnement des thérapies ciblées et l’expansion de l’utilisation des médicaments à base d’agonistes du GLP-1, initialement utilisés pour le diabète et l’obésité, mais qui présentent des bénéfices cardiovasculaires significatifs en réduisant les hospitalisations pour insuffisance cardiaque.

À cela s’ajoutent les progrès de l’édition génomique et des plateformes vaccinales de nouvelle génération, qui élargissent l’arsenal thérapeutique contre les maladies infectieuses et certains cancers, même si elles soulèvent des débats éthiques et d’accès équitable qui sont loin d’être résolus.

L’alliance de la biotechnologie, du big data et de l’intelligence artificielle renforce la tendance vers des systèmes de santé plus prédictifs et personnalisés, mais aussi plus dépendants d’infrastructures technologiques complexes.

Enfin, l’année a été marquée par un regain d’intérêt pour l’exploration spatiale et le développement de grandes infrastructures scientifiques.

La NASA et d’autres agences spatiales célèbrent un quart de siècle de présence humaine continue à bord de la Station spatiale internationale et progressent dans la préparation des missions Artemis et d’autres programmes visant à consolider une présence humaine sur la Lune, étape indispensable vers Mars.

Parallèlement, des télescopes comme le Nancy Grace Roman et l’Observatoire Vera Rubin s’orientent vers des opérations scientifiques qui promettent des cartes cosmologiques sans précédent, un meilleur recensement des exoplanètes et des données cruciales sur l’énergie sombre, confirmant ainsi que l’exploration spatiale demeure un moteur essentiel de l’innovation technologique et de la coopération internationale.

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