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Sept Français sur dix craignent que le fléau du terrorisme ne frappe à nouveau le sol français.

par Reynaldo Henquen
atropello en isla Oleron, Francia

Par Maria Candela Hechavarria Carmenate, le 9 novembre 2025

Un sondage publié ce dimanche par La Tribune Dimanche révèle que sept Français sur dix craignent que le fléau du terrorisme ne frappe à nouveau le sol français.

Selon cette enquête menée par Ipson BVA, cette inquiétude est partagée par l’ensemble de la population, indépendamment de ses convictions politiques.

Le sondage a été réalisé suite à l’attentat perpétré mercredi par un individu sur l’île d’Oléron, située au large des côtes atlantiques du département de la Charente-Maritime. L’assaillant a foncé avec son véhicule sur cinq personnes, les blessant à des degrés divers.

Lors de son arrestation, l’auteur de l’attentat a crié « Allahu Akbar » (Dieu est le plus grand), une formule courante dans le monde musulman, souvent utilisée par des individus radicalisés lors de leurs actes de violence.

Bien que l’enquête n’ait pas encore été confiée au Parquet national antiterroriste, le ministre de l’Intérieur, Laurent Nuñez, n’a pas exclu la possibilité d’une radicalisation spontanée de l’assaillant, tout en précisant qu’il restait à déterminer si tel était le mobile de son acte.

Il ne s’agit pas d’un incident isolé. Hier, l’arrestation et la mise en examen de trois femmes en octobre, accusées d’avoir planifié des attentats contre un bar ou une salle de concert, ont fait la une des journaux, selon les chaînes d’information Franceinfo et RTL.

Ces attaques présumées rappellent les événements du 13 novembre 2015, lorsque des commandos ont semé la terreur au Bataclan, dans des restaurants et cafés parisiens, et au Stade de France à Saint-Denis.

À l’époque, les terroristes avaient fait 131 morts et 350 blessés, dont beaucoup, dix ans plus tard, restent profondément traumatisés.

En hommage aux victimes, des centaines de personnes ont défilé dimanche et observé une minute de silence devant le Bataclan, marquant le début d’une série de commémorations.

Le 1er novembre, l’arrestation d’un jeune homme de 20 ans, né en Afghanistan, a également fait la une des médias. Il a été déféré devant la justice pour ses liens présumés avec l’organisation djihadiste État islamique du Khorasan (EI-K).

L’arrestation a eu lieu à Lyon. Selon les informations disponibles, le suspect serait impliqué dans le transfert de fonds, la traduction et la diffusion de propagande pour l’EI-K, une branche de l’État islamique particulièrement surveillée ces dernières années par plusieurs pays occidentaux et par la Russie.

Dans ce contexte, le procureur antiterroriste français, Olivier Christen, a averti que la menace terroriste restait une réalité pour la France.

« Nous sommes dans un contexte où le danger demeure très réel, comme en témoigne le nombre d’affaires que nous ouvrons au plus haut niveau ces cinq dernières années », a-t-il déclaré à France Inter.

Selon Christen, les enquêtes révèlent une tendance à l’élaboration « automatique » de plans d’attentats, ce qui implique moins de contacts directs entre les personnes concernées et les organisations terroristes.

Il a également souligné la participation de mineurs à ces activités, évoquant une « augmentation significative de leur nombre ».

Cette année, le Parquet national antiterroriste a déjà poursuivi 17 mineurs, contre 19 l’an dernier, a-t-il ajouté.

Le magistrat a également mentionné la hausse, ces dernières années, du risque d’actes violents commis par l’extrême droite. (Source : Prensa Latina)

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