Auteur : Carmen Maturell |
Afin de garantir que la population cubaine comprenne la relation de travail individuelle et les droits qui en découlent, et que les personnes bénéficiant de conditions de travail bénéficient d’un emploi décent et travaillent dans des environnements sûrs, le projet de Code du travail a été publié hier.
Il fera l’objet d’une large consultation des organisations syndicales, du 8 septembre au 30 novembre.
Parmi les nouveautés, il prévoit l’inclusion des MPME, des coopératives, des entrepreneurs indépendants et des projets de développement local, des associations et de toute autre institution ou forme de gestion non étatique dans son champ d’application.
Toutes ces entités, agissant en tant qu’employeurs, établissent des relations de travail avec les travailleurs dont elles ont besoin pour exercer leurs activités.
De même, ce droit est accordé aux travailleurs ayant à leur charge des membres de leur famille à charge, sur présentation préalable d’un bilan de santé accompagné d’un document certifiant que le membre de la famille a besoin d’assistance pour accomplir les actes essentiels de la vie quotidienne et que les soins ne peuvent être prodigués dans un établissement du Système national d’assistance intégrale à la vie.
De plus, des précisions sont apportées pour concilier activité professionnelle, vie personnelle et responsabilités familiales, en réglementant comme un droit la possibilité de recourir au télétravail, lorsque cela est possible, en cas de circonstances personnelles ou si le travailleur a à sa charge des membres de sa famille à charge.
Le projet de loi améliore également la procédure de travail pour les travailleurs souhaitant voyager à l’étranger pour des raisons personnelles, en utilisant leurs congés accumulés à cette fin : l’octroi d’un congé sans solde pouvant aller jusqu’à deux mois consécutifs par année civile pour voyager à l’étranger pour des raisons personnelles, après les congés accordés, est maintenu, et doit inclure les dates de départ et de retour.
Tiré de Gramma