Le gouvernement vénézuélien a rejeté mardi ce qu’il a qualifié de menaces grotesques du président des États-Unis, menaces qui violent le droit international, le libre-échange et la liberté de navigation.
Dans un communiqué, la vice-présidente exécutive Delcy Rodríguez a indiqué que le chef de la Maison Blanche avait proféré ce soir-là « une menace grave et irresponsable » contre la République bolivarienne.
Elle a expliqué que le président américain avait affirmé sur ses réseaux sociaux que le pétrole, les terres et les richesses minières du Venezuela lui appartenaient et que, par conséquent, « le Venezuela devait lui remettre immédiatement toutes ses richesses ».
Face à un tel manque de respect, Mme Rodríguez a souligné :
« Le président des États-Unis entend imposer, de manière totalement irrationnelle, un prétendu blocus naval militaire au Venezuela dans le but de voler les richesses qui appartiennent à notre patrie. »
La vice-présidente exécutive a souligné que le Venezuela, dans le plein exercice du droit international qui le protège, de sa Constitution et des lois de la République, « réaffirme sa souveraineté sur toutes ses ressources naturelles, ainsi que son droit à la libre navigation et au libre-échange dans la mer des Caraïbes et les océans du monde ».
En conséquence, a-t-elle affirmé, le Venezuela agira dans le strict respect de la Charte des Nations Unies pour exercer pleinement sa liberté, sa juridiction et sa souveraineté face à ces menaces belliqueuses.
Elle a annoncé que l’ambassadeur auprès des Nations Unies « dénoncera immédiatement cette grave violation du droit international à l’encontre du Venezuela ».
La vice-présidente bolivarienne a appelé le peuple américain et les peuples du monde à « rejeter par tous les moyens cette menace outrancière qui révèle une fois de plus les véritables intentions de Donald Trump », « de voler les richesses du pays qui a vu naître l’Armée unie de libération de l’Amérique du Sud et notre Libérateur, Simón Bolívar ».
Elle a réaffirmé que le peuple vénézuélien, uni par le peuple, l’armée et la police, saura défendre ses droits historiques et triompher par la voie de la paix.
« Donald Trump, sans ambages, utilise l’expression interventionniste et colonialiste suivante : “jusqu’à ce que tout le pétrole, les terres et les autres richesses qui nous ont été volés soient restitués aux États-Unis” », a déclaré Rodríguez.
Elle a souligné que sa véritable intention, dénoncée par le Venezuela et le peuple américain lors de manifestations massives, a toujours été de « s’emparer du pétrole, des terres et des ressources minières du pays par de gigantesques campagnes de mensonges et de manipulation ».
Avec clarté et force, la dirigeante a affirmé :
« Le Venezuela ne sera plus jamais une colonie d’aucun empire ni d’aucune puissance étrangère et continuera, avec son peuple, sur la voie de la prospérité et de la défense sans entrave de son indépendance et de sa souveraineté. »
Elle a conclu : « Avec notre Libérateur, nous disons : “Heureusement, nous avons vu une poignée d’hommes libres vaincre de puissants empires.” »
Source : Prensa Latina
Delcy Rodriguez, États-Unis
