La Havane, 17 octobre, (RHC)- Le Venezuela a donné une réponse énergique aux déclarations du président Donald Trump sur l’autorisation qu’il aurait donnée à la CIA pour réaliser des opérations secrètes, y compris des actions meurtrières, sur le territoire vénézuélien.
Un communiqué du gouvernement bolivarien signale que la mesure, contenue dans une « détermination présidentielle » classifiée, a pour objectif explicite de « chasser Nicolas Maduro du pouvoir », selon des sources anonymes citées par le quotidien The New York Times.
Caracas qualifie les déclarations de Trump de « belliqueuses et extravagantes » et dénonce qu’elles constituent une « violation très grave du droit international et de la Charte des Nations Unies ».
Le texte souligne que de telles actions menacent non seulement la souveraineté vénézuélienne, mais représentent également une escalade dangereuse dans la politique étrangère des États-Unis envers l’Amérique Latine.
Selon le reportage du New York Times, signé par Julian E. Barnes et Tyler Pager, l’autorisation accordée à la CIA permet « de mener des opérations mortelles au Venezuela et d’effectuer une série d’opérations dans les Caraïbes ».
Cette annonce coïncide avec un déploiement militaire sans précédent dans la région : actuellement, les États-Unis ont positionné dans les Caraïbes environ 10 mille soldats, huit navires de guerre et un sous-marin nucléaire, selon des sources du Pentagone citées dans la note.
Face à cette situation, le Venezuela a formellement déposé une plainte lors de la réunion ministérielle extraordinaire de la CELAC, la Communauté des États latino-américains et caribéens, convoquée par la Colombie qui en assure la présidence tournante. Le gouvernement vénézuélien a exigé une « réponse régionale immédiate ».
Source : TeleSur
