La Havane, 17 septembre, (RHC)- Le président de la Colombie, Gustavo Petro, a énergiquement rejeté mardi le retrait par Washington de la certification de son pays dans la lutte contre le trafic de drogue.
Il s’est opposé à ce que des représentants du gouvernement de Washington, comme le secrétaire d’État Marco Rubio, considèrent que la Colombie ne fait pas assez pour arrêter le trafic de drogue.
Il a d’autre part déclaré qu’il ne laisserait pas sa nation s’agenouiller et que les paysans ne seraient pas battus.
En ce qui concerne la souveraineté, déjà lundi soir il a remis en question l’achat d’armes nord-américaines.
« La dépendance de l’armée colombienne vis-à-vis de l’armement des États-Unis cesse, pas plus d’aumônes ni de cadeaux. L’armée colombienne fait mieux si elle achète ses armes ailleurs ou les fabrique avec ses propres ressources », a-t-il dit.
Il a également indiqué que les États-Unis méritaient d’être désignés comme pays non certifié « pour ne pas avoir diminué la consommation de cocaïne et de fentanyl dans sa société ».
Petro a également déclaré que les États-Unis cherchent à participer à la politique intérieure de la Colombie et souhaitent un président fantoche.
« Le peuple colombien répondra, s’il veut un président fantoche ou une nation libre et souveraine », a-t-il assuré.
Source : Prensa Latina