Anahi Durand

La Havane, 19 avril, (RHC)- L'exclusion irréversible de trois partis des élections générales de 2026, bien qu'ils aient rempli toutes les conditions pour y participer, a laissé une trace de controverse et de remise en question du système de justice électorale au Pérou.

Anahi Durand, secrétaire générale d'Adelante Pueblo Unido (APU), l'une des organisations marginalisées, a critiqué les autorités électorales pour avoir permis une manœuvre contraire à l'éthique à l'encontre de cette force politique et de deux autres.

Elle a souligné que la grande majorité des 43 organisations enregistrées sont en réalité des « substituts » ou des « partis coquilles », c'est-à-dire qu'elles n'ont que l'enregistrement et le mettent à la disposition de quiconque prend un arrangement pratique (éventuellement un paiement) pour utiliser le nom du parti enregistré.

Elle a souligné que l'APU avait rempli toutes les conditions requises, notamment en prouvant qu'elle disposait du nombre de membres et des locaux nécessaires, et qu'elle avait obtenu l'enregistrement, mais qu'après l'enregistrement, comme d'habitude, il était possible que des objections soient déposées pour invalider l'enregistrement du parti qui avait été rayé de la liste. (Source : Prensa Latina)