
La Havane, 17 juin (RHC) Le 17 juin 1905, après avoir fait ses adieux à sa femme et à ses enfants, le général de l’armée de libération Máximo Gómez Báez est décédé dans cette capitale.
A ses 69 ans et..., mortellement malade, dit au revoir le plus jeune de 10 frères, le banilejo participant à la Guerre d’indépendance de la République dominicaine, le militaire qui sur cette île a porté la machette contre les forces colonialistes espagnoles.
Il était déjà considéré comme dominicain de naissance et cubain de cœur, une qualification revendiquée avant sa mort en vertu de sa campagne contre le président de la nation, Tomés Estrada Palma, qui a décidé de se réélire pour un second mandat illégalement.
Bien qu’écarté de la vie politique par choix, il brandit son verbe contre Estrada Palma, l’intervention des États-Unis et l’annexionisme, comme avant le machette dans la guerre de dix ans (1868-1878) et celle commencée en 1895.
Pour de nombreux historiens, c’est le précurseur et le symbole de la première bataille à Cuba contre la néocoloine ou "colonie déguisée sous le nom de république", instaurée en 1902.
C’est pourquoi on se souvient de lui sans pleurer.
Aussi pour ses exploits au combat, parmi lesquels se distingue celui mentionné par l’historiographie comme la Bataille des Guásimas, dans laquelle il a fait preuve de ses talents militaires pour vaincre trois mille hommes au service de l’Espagne.
Et parce qu’à l’âge de 16 ans, déjà enrôlé dans l’armée de son pays, il a combattu contre les invasions haïtiennes, et peu après il a combattu dans la guerre de restauration dominicaine.
Ce mardi, dans le complexe monumental érigé pour l’honorer et dans le musée dédié à sa vie, tous deux à La Havane, et dans laquelle institution porte son nom, ils se souviendront des exploits du dominicain qui a promis que les cubains pourraient toujours compter sur lui, «ils pourraient toujours compter sur un ami». (Source : Presse