L'Association nationale d'amitié Italie-Cuba a rendu hommage à Fabio Di Celmo

La Havane, 1er juin (RHC) L'Association nationale d'amitié Italie-Cuba (Anaic) a rendu hommage aujourd'hui, à l'occasion du 60e anniversaire de sa naissance, à Fabio Di Celmo, décédé le 4 septembre 1997, victime du terrorisme contre Cuba, selon un communiqué.

Une délégation de l'Anaic s'est rendue au cimetière d'Arenzano, dans la province septentrionale de Gênes, pour se recueillir sur la tombe de Di Celmo, un jeune homme originaire de cette localité qui a perdu la vie à l'âge de 32 ans après avoir fait exploser une bombe à l'hôtel Copacabana, à La Havane.

L'activité était présidée par Bice Parodi, du secrétariat national de cette organisation italienne de solidarité, Franco Zunino, coordinateur régional de Ligurie, ainsi que par des dirigeants locaux tels que Luisa Giglio et Roberto Casella du groupe de l'Anaic à Celle Ligurie, en plus de Paolo Palazzo, du cercle Foresti-De Vena, à Gênes.

Cet attentat, dans lequel Di Celmo a trouvé la mort, rappelle la note, a été perpétré par le mercenaire salvadorien Raúl Cruz, sous les ordres du terroriste d'origine cubaine Luis Posada Carriles, lié à la CIA (Agence centrale de renseignement) des États-Unis, qui soutenait à l'époque ces attaques contre des cibles touristiques de l'île. Une charge explosive C-4 a été placée dans un cendrier du bar de l'hôtel et, lorsqu'elle a explosé à 12 h 18, un éclat de métal a pénétré dans le cou du jeune Italien, lui brisant une vertèbre cervicale et l'artère carotide gauche, ce qui a entraîné sa mort presque immédiate, précise le document.

Posada Carriles a reconnu dans une interview ses liens avec les services de renseignement américains, ce qui lui a valu la protection du gouvernement de ce pays, où il est décédé libre en 2018, à l'âge de 90 ans.

L'Anaic a réaffirmé dans une récente déclaration sa condamnation de la protection accordée par les autorités américaines à ce cruel terroriste, qui est mort sans payer pour ses crimes horribles, malgré les demandes d'extradition présentées par Cuba, le Venezuela et même l'Italie, dont le Parlement l'avait approuvée en 2007. (Prensa Latina)