Caracas, 22 juillet (RHC) Le président vénézuélien Nicolas Maduro a dénoncé les tentatives de voler des réserves de son pays déposées dans la Banque d’Angleterre.
"Ils nous ont fait du mal avec les mesures criminelles, les sanctions, la persécution, le vol de fonds à l’étranger, le vol de notre pétrole, le vol d’or dans la Banque d’Angleterre, ils nous volent les réserves d’or qui appartiennent au Venezuela" a expliqué Maduro lors d’une émission de la chaîne publique vénézuélienne de télévision (VTV).
Expliquant sa position, le président bolivarien a souligné que, dans la Banque d’Angleterre, plus de 2 milliards de dollars sont déposés en or, soulignant que cela constitue la réserve du pays.
Dans une autre partie de ses déclarations, il a considéré ce qui se passe avec une telle ampleur comme un cas de "piraterie du XXIe siècle", parce que cet argent vient évidemment du pays sud-américain.
Il a toutefois souligné que le Venezuela "s’est levé". "Tous ces coups, toutes ces conspirations, toute cette méchanceté a soulevé une force miraculeuse dans notre patrie, qui est la force de le créativité, de la productivité, de la production", a-t-il ajouté.
Le même jour, la vice-présidente du Venezuela, Delcy Rodriguez, a dénoncé l’appropriation illégale par le Royaume-Uni de l’or vénézuélien déposé dans la Banque d’Angleterre.
Les déclarations du chef de l’État vénézuélien sont intervenues après que le Gouvernement britannique eut réaffirmé qu’il continuait à reconnaître la figure de l’opposant et chef putschiste Juan Guaidó comme président du Venezuela.
Les représentants légaux du gouvernement et de l’opposition vénézuéliens participent à la dernière phase du litige ouvert devant la Cour suprême du Royaume-Uni pour savoir à qui revient le contrôle des fonds en or, qui représentent environ 15 % des réserves en devises du Venezuela.
Mardi, Nick Vineall, représentant du conseil d’administration de la Banque centrale du Venezuela (BCV) désigné par Maduro, et Andrew Fulton, représentant du conseil parallèle organisé par Guaidó, ont présenté leurs arguments lors de la deuxième journée d’un procès devant la Cour suprême britannique, instance judiciaire suprême du pays européen.
La Cour suprême du Royaume-Uni, qui examine un recours présenté par Guaidó contre un verdict antérieur défavorable, doit décider, à une date à préciser la personne que l’exécutif britannique considère réellement comme dirigeant à tous égards au Venezuela.
Les autorités vénézuéliennes déplorent le blocage des ressources par le Royaume-Uni, les États-Unis et d’autres pays, le qualifiant de pillage qui entrave l’achat de vaccins et d’équipements sanitaires pour faire face à la pandémie de COVID-19.
(HispanTV)