Le président Raul Castro rend hommage posthume à Armando Hart

Editado por Francisco Rodríguez Aranega
2017-11-28 14:21:04

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La Havane, 28 nov. (RHC).- Le président cubain, Raul Castro, s'est rendu lundi matin au siège du Centre des Études sur Marti pour le dernier adieu au grand intellectuel révolutionnaire, Armando Hart, décédé dimanche dans notre capitale.

Accompagné d'autres membres de la haute direction de notre pays, Raul Castro s'est mis à la tête de la dernière garde d'honneur aux côtés de celui qui a suivi d'une façon fervente les idées de notre Héros National et de Fidel Castro.

Miguel Diaz-Canel, premier vice-président du Conseil d'État et du Conseil des ministres de Cuba, a évoqué l'exemple de loyauté à la Révolution que nous a légué Armando Hart. 

Intellectuel brillant et révolutionnaire, Armando Hart laisse aux générations présentes et futures un exemple extraordinaire de loyauté, d'esprit de sacrifice, de fermeté et d'attachement absolu aux principes.

La trajectoire de Hart au service de Cuba a commencé pendant sa jeunesse par la dénonciation des gouvernements corrompus de Grau et de Prio. Le sens éthique de Marti a invariablement guidé sa conduite, toujours transparente, toujours implacable face à ceux qui prétendaient se servir de la Patrie à leurs fins.

C'est pourquoi il s'est opposé d'une façon ferme au coup d'État du 10 mars 1952 et il a lutté contre la dictature de Batista.

Il a été membre de la Direction nationale du Mouvement 26 juillet et il a participé activement aux côtés de Frank País, d'Haydée et de Vilma au soulèvement du 30 novembre 1956, à Santiago de Cuba, pour appuyer le débarquement du yacht Granma.

Doué d'un grand courage personnel, il a subi la persécution et la prison. Le triomphe de la Révolution le surprend au pénitencier de l'île des Pins.

Hart a été un véritable fondateur. En tant que ministre de l'Éducation du premier cabinet révolutionnaire, il a dirigé la campagne d'alphabétisation et l'œuvre éducationnelle et culturelle qui a transformé notre pays dans les premières années du gouvernement révolutionnaire.

Une décennie après, il a assumé la direction du ministère de la Culture récemment créé d'où il a corrigé des erreurs et des distorsions, restauré la communication avec l'avant-garde intellectuelle, encouragé l'enseignement artistique et conçu un système institutionnel qui a mis le peuple au centre des processus culturels.

Il faut remarquer dans sa vie féconde les responsabilités importantes dont il s'est acquitté à la direction de notre Parti.

Dans sa dernière étape de travail, il s'est voué à l'une de ses grandes passions : l'étude et la diffusion de la vie et de l'œuvre de José Marti. Il était convaincu du fait que chez Marti les idéaux cubains de l'émancipation, de la justice et de l'anti-impérialisme avaient atteint leur point le plus haut.

En même temps, sous le guide de Fidel, il a compris et il a su défendre l'articulation organique entre la pensée de Marti et celle de Marx.

Le Hart martien est devenu un fidéliste fervent. Depuis qu'il a fait la connaissance de Fidel, il l'a suivi sans conditions.

Il a toujours étudié son action et ses idées, surtout un principe cardinal de Fidel : la préservation de l'unité. Hart répétait qu'au proverbe «Diviser et régner, il fallait opposer l'idée de Marti et de Fidel, « Unir pour vaincre ».

C'est la base de ce qu'il a appelé l'art de faire la politique, surtout dans ses dialogues avec les jeunes. »

Miguel Diaz-Canel a terminé son discours par une citation de Marti.

«La mort n'est pas vraie quand on s'est bien acquitté de l'œuvre de la vie.»



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