La Havane, 12 mars, (RHC).- Le professeur nord-américain, John Verano, a qualifié de fructueux les échanges établis entre la délégation des États-Unis au congrès international d'anthropologie et les spécialistes cubains.
Dans une interview exclusive qu'il a accordée au service espagnol de Radio Havane Cuba, le professeur Verano explique l'expérience de sa première visite à Cuba.
«Je me trouve ici à Cuba pour la première fois pour ce congrès d'anthropologie. J'ai voulu saisir l'occasion d'établir des liens avec des spécialistes cubains parce qu'aujourd'hui dans le monde il faut établir des liens, des connexions avec des experts d'autres pays. J'ai donc demandé des fonds pour venir ici et franchement je suis très content d'avoir participé à ce congrès. Ici il y a des projets d'investigations très intéressants en cours, par exemple la préparation pour la chirurgie du crâne. Cela fait plusieurs décennies que j'étudie des cas en Amérique du Sud et notamment au Pérou. J'aimerais donc comparer et partager des idées avec des spécialistes d'ici et voir leurs collections. »
Le professeur Verano ne cache pas son enthousiasme pour connaître mieux l'anthropologie cubaine.
«Bon, de Cuba je connais plutôt les publications d'anthropologues bien connus comme Héctor Rivero de la Calle et Armando, mon collègue maintenant. Malheureusement, Cuba et les États-Unis n'ont pas beaucoup de relations dans le secteur de l'anthropologie pour des raisons politiques et des voyages.
A mon avis, c'est bizarre, parce que nous sommes tout près géographiquement. J'ai beaucoup plus de contacts avec le Mexique, avec l'Amérique Centrale et le Pérou. Mais en ce moment, nous tendons nos mains. Nous voulons nous connaître mieux et j'espère pouvoir établir plus de relations avec des académiciens d'ici, procéder même à des échanges. Nous ferons de notre mieux malgré les problèmes de notre gouvernement.