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Cuba est une nation de paix, souligne le ministre des Affaires étrangères Bruno Rodríguez à l’ONU

par Reynaldo Henquen

Cuba est une nation de paix, souligne le ministre des Affaires étrangères Bruno Rodríguez à l’ONU

Nations Unies, 27 septembre (RHC). Cuba est une nation de paix, a affirmé aujourd’hui le ministre des Affaires étrangères Bruno Rodríguez au nom de son peuple et de son gouvernement lors du débat de haut niveau de la 80e session de l’Assemblée générale des Nations Unies.

Malgré tous les torts causés et continue de causer par les États-Unis, nous avons toujours été disposés à dialoguer sans conditions et à nous efforcer d’établir avec ce pays une relation respectueuse et civilisée, sans subordination ni limitation de nos prérogatives souveraines, a-t-il souligné.

Le ministre cubain des Affaires étrangères, également membre du Bureau politique du Comité central du Parti communiste cubain et député, a expliqué en séance plénière que le blocus contre son pays persiste et devient extrêmement strict.

 

Voici le texte intégral de son discours:

Madame la Présidente de l’Assemblée générale :

Monsieur le Secrétaire général,

Pendant que nous délibérons ici, 2,2 millions d’êtres humains à Gaza sont condamnés à la famine par le génocide, l’extermination et le nettoyage ethnique du régime sioniste, qui s’appuie sur des fournitures militaires et financières et sur l’impunité garantie par le gouvernement des États-Unis.

Au nom du gouvernement et du peuple cubains, je réitère ma plus ferme solidarité avec le peuple palestinien et sa juste cause pour la liberté, l’indépendance et la fin de l’occupation sioniste.

Si le Conseil de sécurité se révèle impuissant, en raison du veto exercé ou menacé par les États-Unis, et est incapable de prendre des mesures efficaces pour mettre fin à cette barbarie, cette Assemblée générale a le devoir et la capacité de promouvoir des mesures concrètes sans délai.

À tout le moins, il doit déclarer sans équivoque le droit de la Palestine à devenir un État membre de l’ONU dans ses frontières d’avant 1967, avec sa capitale à Jérusalem-Est, et le droit au retour des réfugiés.  

Onze millions de personnes, dont trois millions d’enfants, meurent chaque année de faim et de maladies associées. La crise climatique détruit des nations et des vies, dévaste des communautés et des économies. Une poignée de pays et de personnes accumulent plus de richesses que la grande majorité de nos pays réunis. Des inégalités colossales entravent et freinent le développement durable.

Il n’y a eu aucune réponse mondiale efficace aux graves défis actuels. Il ne pouvait en exister car l’ordre mondial actuel reflète une époque révolue, où la plupart des pays en développement n’existaient même pas en tant qu’États indépendants. Il y a quatre-vingts ans, l’ONU était fondée avec seulement 51 États membres. Aujourd’hui, nous en comptons 193.

La priorité la plus urgente est de créer un nouvel ordre international qui garantisse la paix, le droit au développement, l’égalité souveraine et la participation et la représentation des pays en développement dans les décisions politiques mondiales ; qui assure le bien commun et la prospérité en harmonie avec la nature ; et qui assure l’exercice de tous les droits de l’homme pour tous.

Aspirons à une nouvelle coexistence civilisée, où la solidarité, la coopération internationale et le règlement pacifique des différends prévalent comme alternatives à la guerre, au recours à la force, à l’agression et à l’occupation ; une nouvelle coexistence opposée aux aspirations de domination et d’hégémonie unipolaires. Un ordre sans blocus ni mesures coercitives unilatérales, fondé sur le multilatéralisme et dans le plein respect de la Charte des Nations unies et du droit international.

Malgré ses limites, l’ONU demeure l’organe le plus représentatif de la communauté internationale. Nous avons le devoir de la protéger et de la renforcer, dans son essence intergouvernementale, sur ses fondements démocratiques, qui ne peuvent être dilués dans des agendas généralisateurs, soumis à des priorités et des règles capricieuses imposées par celui qui fournit le plus de financement.

Il est nécessaire de souligner le rôle central de l’Assemblée générale en tant qu’organe le plus démocratique et le plus représentatif.

L’initiative UN80, lancée par le Secrétaire général, doit avoir pour objectif principal de renforcer le caractère intergouvernemental des Nations Unies et sa capacité à mieux répondre aux défis urgents du présent.

Nous devons rejeter la proposition menaçante d’une nouvelle doctrine appelée « la paix par la force », qui revient à imposer la volonté arbitraire de l’impérialisme américain à tous par le biais de menaces, de coercition et d’agression.

Il s’agit d’une doctrine conçue pour satisfaire les ambitions d’une puissance unipolaire en déclin, qui répond également aux intérêts des grandes sociétés transnationales, au détriment des droits des nations souveraines et de leurs peuples, et des valeurs sur lesquelles cette Organisation a été construite.

Dans la mer des Caraïbes, la menace d’une guerre plane aujourd’hui, avec un déploiement naval et aérien offensif extraordinaire, absolument injustifié, avec des missiles, des véhicules de débarquement et d’assaut et des sous-marins nucléaires.

Des missiles balistiques à capacité nucléaire sont lancés à des fins d’essai. Les États-Unis utilisent le prétexte de la lutte contre la criminalité et le trafic de drogue, une légende à laquelle personne ne croit.

L’attaque et la destruction de bateaux non identifiés sans destination connue, le meurtre ou l’exécution extrajudiciaire de civils, l’interception de bateaux de pêche et les actions agressives des États-Unis créent une situation dangereuse qui viole le droit international et menace la paix et la sécurité régionales.

Nous réaffirmons notre ferme rejet des menaces d’agression contre le Venezuela et notre soutien total au gouvernement bolivarien et chaviste de cette nation sœur d’Amérique latine et des Caraïbes et à l’Union militaire populaire dirigée par le président légitime Nicolás Maduro Moros.

Nous rejetons la doctrine Monroe et toutes les tentatives de militarisation, d’intervention ou de domination impérialiste en Amérique latine et dans les Caraïbes, proclamées Zone de paix en janvier 2014 à La Havane, avec la signature des chefs d’État et de gouvernement de la Communauté des États d’Amérique latine et des Caraïbes.

La course accélérée aux armements entraîne une compétition dans le domaine de la mort et de la destruction, avec l’utilisation de ressources financières et matérielles extraordinaires qui pourraient être allouées à la réduction de la pauvreté, au développement et à la coopération.

Pendant ce temps, les maigres objectifs de l’Agenda 2030 ne seront pas atteints ; les engagements en matière d’aide publique au développement sont ignorés et le financement de la lutte contre le changement climatique est réduit.

En 1960, devant cette même Assemblée, le leader historique de la Révolution cubaine, Fidel Castro Ruz, déclarait, et je cite : « Que disparaisse la philosophie du pillage, et la philosophie de la guerre aura disparu. »

Madame la Présidente,

Le changement climatique progresse inexorablement et rapidement. Les six premiers mois de cette année ont été les plus chauds jamais enregistrés. L’année dernière était déjà la plus chaude jamais enregistrée. De ce point de vue, aujourd’hui, même la science et des décennies de travail collectif pour protéger la planète sont remises en question.

Si les modèles de production et de consommation non durables du capitalisme ne sont pas radicalement modifiés, nous dépasserons le seuil fatidique de 1,5 degré Celsius avant 2030.

La dette extérieure des pays en développement, déjà remboursée à plusieurs reprises, s’accroît et accumule des taux d’intérêt astronomiques, constituant une nouvelle forme de colonisation. Les engagements pris lors de la Quatrième Conférence internationale sur le financement du développement doivent être mis en œuvre grâce à des ressources supplémentaires et à un mécanisme multilatéral dédié à la négociation de la dette.

Nous subissons les conséquences d’une puissante domination culturelle à une époque où le numérique impacte nos vies de manière de plus en plus rapide et globale. Quelques multinationales, presque toutes américaines, imposent leurs systèmes d’exploitation et contrôlent le contenu que nous voyons, lisons et écoutons, manipulant ainsi le comportement humain. Nous subissons la dictature de l’algorithme. 

Nous devons établir des normes communes à l’ONU dès que possible pour libérer le potentiel de transformation des nouvelles technologies, en particulier de l’intelligence artificielle, au bénéfice de tous, tout en atténuant les risques.

En plus des défis auxquels Cuba est confrontée en tant que petit État insulaire en développement, notre pays subit l’impact dévastateur et cumulatif de la politique d’hostilité et d’étouffement économique imposée par les États-Unis depuis plus de six décennies.

Le blocus contre Cuba persiste et devient de plus en plus strict. Il s’agit d’une guerre économique de grande envergure et prolongée, visant à priver les Cubains de leurs moyens de subsistance et de leur pérennité, de leur existence en tant que peuple solidaire, cultivé et joyeux.

Quiconque prétend le contraire ment délibérément. Les promoteurs mêmes de cette guerre se vantent de son impact destructeur et de sa capacité à porter atteinte au niveau de vie de toute une population, où qu’elle se trouve sur la planète.

L’agression a atteint des niveaux sans précédent au cours des huit dernières années, notamment des actes de persécution et de pression économique contre des tiers, les États que vous représentez, de plus en plus élaborés, chirurgicaux et extraterritoriaux. Elle engendre des obstacles multiples et considérables à l’activité productive, commerciale et financière, ainsi qu’aux services et politiques qui garantissent la justice sociale et la vie elle-même.

Cuba est actuellement confrontée à une situation grave caractérisée par des coupures de courant prolongées et quotidiennes, des difficultés à se procurer de la nourriture, une disponibilité insuffisante des médicaments, des transports publics déprimés, des limitations des services communautaires et une forte inflation qui déprime les revenus réels.

En 1960, le secrétaire d’État adjoint Lester Mallory rédigea le tristement célèbre mémorandum de coercition et de blocus contre Cuba, qui a guidé et continue de guider la conduite du gouvernement américain pendant toutes ces années. Il stipulait, et je cite : « …tous les moyens possibles doivent être rapidement mis en œuvre pour affaiblir la vie économique de Cuba… une action qui… permettra de réaliser les plus grands progrès possibles en privant Cuba d’argent et de fournitures, en réduisant ses ressources financières et ses salaires réels, et en provoquant la faim, le désespoir et le renversement du gouvernement. » Fin de citation.

Le secrétaire d’État américain est aujourd’hui la réincarnation de cet individu macabre.

Madame la Présidente,

Cuba est victime du terrorisme, et pendant des décennies, elle a été victime du terrorisme d’État américain. Depuis des années, et encore aujourd’hui, des actes terroristes contre le pays sont organisés et financés depuis le territoire américain. Les auteurs avérés d’actes d’agression atroces contre le peuple cubain y vivent paisiblement et en toute impunité, causant des milliers de morts, des mutilations et d’importants dégâts matériels.

Conformément à ses responsabilités en matière de lutte contre le terrorisme et aux efforts déployés par l’ONU pour lutter contre ce fléau, le gouvernement cubain a officiellement communiqué ces dernières années au gouvernement des États-Unis les noms et informations de 62 individus et 20 organisations résidant dans ce pays, responsables d’actes violents et terroristes et qui, depuis ce territoire, continuent de participer à de tels actes contre Cuba. Aucune réponse n’a été reçue et on ignore si les autorités américaines ont pris des mesures à leur encontre.

Il est cynique que le gouvernement des États-Unis, à des fins de coercition politique et économique, qualifie Cuba d’État soutenant le terrorisme, une calomnie que cette Organisation, ni aucun de ses États membres, ne partage.

De nombreuses institutions nationales, bancaires, financières et commerciales, dans presque tous les pays représentés ici, font l’objet d’intimidations en raison de cette fausse classification par le gouvernement des États-Unis. De ce fait, leurs banques évitent souvent de collaborer avec des entités cubaines, de nous proposer des crédits, de soutenir notre activité commerciale ou de canaliser nos virements bancaires.

À cela s’ajoute l’intimidation des citoyens de plus de 40 pays, que le gouvernement américain menace de représailles s’ils décident de se rendre à Cuba, conformément à leurs droits.

Les États-Unis ont lancé une virulente campagne de discrédit et de persécution contre la coopération médicale cubaine, ainsi que de harcèlement et de coercition contre les autorités des pays bénéficiaires. Cette stratégie est directement dirigée par le Département d’État.

Elle cherche à dénigrer cette coopération, qui a sauvé des millions de vies et qui, dans de nombreux cas, a été la seule option pour de larges groupes de personnes pour accéder aux services de santé.

Cette coopération altruiste et solidaire est fondée sur des accords bilatéraux absolument légitimes et est pleinement conforme aux normes internationales de coopération de cette organisation et d’autres organisations internationales.

Je confirme, une fois de plus, que Cuba maintiendra ses engagements envers tous les pays avec lesquels elle a des accords et des programmes bilatéraux de coopération médicale, et qu’elle conservera sa disposition à les élargir encore davantage avec tous les gouvernements disposés à les développer, dans le respect du droit international et de sa législation nationale, pour le bien-être de leurs peuples.

Depuis 1963, soit presque à la même période que le Mémorandum de M. Mallory, 605 000 médecins et spécialistes ont pratiqué plus de 17 millions d’interventions chirurgicales et mis au monde plus de 5 millions d’enfants dans des dizaines de pays. Actuellement, plus de 24 000 professionnels de santé dispensent ou dispenseront des soins dans 56 pays.

L’agression contre Cuba est renforcée par une puissante machine de déstabilisation qui, depuis le territoire des États-Unis et financée par le budget fédéral des États-Unis, impose une offensive visant à perturber la paix publique, à promouvoir des actes de violence, à désorienter la population et à discréditer notre pays.  

Il s’agit d’une stratégie de guerre non conventionnelle qui combine la manipulation émotionnelle et l’empoisonnement de l’information pour tenter d’imposer un climat de désespoir et de démobilisation politique.

Face à un tel assaut asymétrique, la détermination de notre peuple est renforcée. Nous sommes conscients des immenses défis auxquels nous sommes confrontés et de la nécessité de faire preuve de créativité et de soutenir tous les acteurs de la relance économique pour renforcer nos politiques sociales reconnues et efficaces.

En juillet dernier, le président Miguel Díaz-Canel déclarait, et je cite : « Nous ne sommes pas un accident de l’histoire. Nous sommes la conséquence logique d’une histoire de résistance et de rébellion contre les abus et l’injustice. » Fin de citation.

Nous ne relâcherons pas nos efforts pour construire nos rêves d’un pays socialiste meilleur et plus prospère pour tous, basé sur l’ordre constitutionnel librement choisi par notre peuple, qui garantit la souveraineté, l’identité nationale et culturelle, et reflète le rêve de l’apôtre José Martí, résumé dans ses aspirations mémorables, et je cite : « le dévouement des Cubains à la pleine dignité de l’homme » et « la réalisation de toute justice ».

Nous avons conçu un programme de relance économique réaliste, adapté aux conditions singulières et extraordinaires de notre pays, conscients de la nécessité de surmonter les effets dévastateurs du blocus, de surmonter les faiblesses inhérentes à la structure économique actuelle et, je cite, de « changer tout ce qui doit l’être ». Nous gardons de nous faire des illusions, mais les résultats commencent déjà à se faire sentir au niveau macroéconomique, même s’ils ne se reflètent pas encore dans la vie quotidienne ni dans les familles.

Cuba est une nation de paix. Malgré tous les torts causés et continue de causer par les États-Unis, nous avons toujours été disposés à engager un dialogue inconditionnel et à chercher à progresser vers une relation respectueuse et civilisée avec ce pays, sans subordination ni limitation de nos prérogatives souveraines. Les deux peuples bénéficieraient de cette opportunité.

Un nombre considérable de Cubains vivent aux États-Unis. Nombre d’entre eux se sentent aujourd’hui menacés, ayant été trahis par des politiciens qui ont fait carrière, notamment à Miami, et se sont enrichis en prétendant les représenter. En semant constamment la haine et en usant de manipulation politique, ces politiciens soutiennent désormais opportunément les mesures xénophobes, racistes et répressives d’intimidation et de représailles injustement appliquées à leur encontre.

C’est particulièrement le cas au sein du Département d’État.

Il ne faut pas oublier que la grande majorité des Cubains sont venus dans ce pays il y a plus de 60 ans, poussés par les conditions provoquées par le blocus et attirés par le privilège de lois et de pratiques politiquement motivées qui les encouragent, les accueillent et les protègent, qu’ils aient émigré légalement ou non.

Madame la Présidente,

Nous réaffirmons notre engagement en tant que pays partenaire des BRICS.

Nous rejetons l’application de mesures coercitives unilatérales visant à subjuguer la volonté souveraine du peuple. Nous exprimons notre soutien à la Biélorussie, au Nicaragua, au Venezuela, au Zimbabwe, à la République populaire démocratique de Corée, à l’Iran, à la Russie et aux autres pays victimes de ces mesures.

Nous réaffirmons notre solidarité avec le Gouvernement de Réconciliation et d’Unité Nationale du Nicaragua.

Nous réitérons notre soutien au droit inaliénable du peuple portoricain à l’autodétermination et à l’indépendance.

Les nations sœurs des Caraïbes méritent un traitement juste et différencié, ainsi que des réparations pour les horreurs du colonialisme et de l’esclavage.

La communauté internationale a une grande responsabilité envers le peuple haïtien. Nous maintenons notre modeste coopération en matière de santé avec ce pays frère, et Cuba se joindra à tout effort international pour le soutenir, dans le respect de sa souveraineté, sans imposition ni intervention militaire.

Nous soutenons le droit légitime et souverain de l’Argentine sur les îles Malouines, les îles Sandwich du Sud, les îles de Géorgie du Sud et les zones maritimes environnantes.

Cuba reste engagé en faveur de la paix en Colombie et se dit aujourd’hui solidaire du président Gustavo Petro.

L’Afrique, berceau de l’humanité, peut toujours compter sur Cuba et sur la solidarité du peuple cubain. Nous soutenons sa juste revendication de réparation pour les dommages causés par la colonisation.

Nous réaffirmons notre solidarité avec le peuple sahraoui et son droit à l’autodétermination.

Nous réaffirmons notre soutien au principe d’« une seule Chine ».

Nous nous opposons aux doctrines militaires et nucléaires agressives de l’OTAN.

Nous croyons fermement, sans utopie, qu’un monde meilleur est possible. Nous croyons au devoir de lutter et d’œuvrer pour y parvenir.

Je réitère les paroles du président Raúl Castro Ruz, prononcées depuis cette tribune en septembre 2015, et je cite :

« La communauté internationale peut toujours compter sur la voix sincère de Cuba face à l’injustice, aux inégalités, au sous-développement, à la discrimination et à la manipulation, et pour l’établissement d’un ordre international plus juste et plus équitable, au cœur duquel se trouvent véritablement la personne humaine, sa dignité et son bien-être. »

Merci beaucoup.

(Cubaminrex)

 

 

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