L’Association de la communauté cubaine résidant en Angola (Accra) a appelé dimanche les Cubains du monde entier à dénoncer le blocus économique, commercial et financier imposé par les États-Unis à leur pays d’origine.
Dans un communiqué obtenu par Prensa Latina, l’association souligne que le blocus américain « continue d’étouffer le quotidien de millions de familles », tandis que beaucoup restent silencieux ou banalisent une injustice qui dure depuis plus de 60 ans.
L’association exhorte la population à ne pas rester indifférente face à une politique qui transcende les débats idéologiques, et qui se traduit concrètement par des médicaments non distribués, des banques qui ferment leurs portes par crainte de sanctions, des enfants qui attendent des équipements médicaux non autorisés et des personnes âgées qui souffrent de pénuries délibérément créées.
« Cette violence économique a un coupable bien désigné. Elle n’est ni abstraite, ni ambiguë, ni “des deux côtés”. Elle a un bourreau : le gouvernement des États-Unis, qui mène une politique visant à asservir tout un peuple par la faim et la misère. Voilà la vérité que beaucoup n’osent pas nommer. Et sans vérité, point de dignité », affirmait le document.
Face à cette « injustice », ils ont appelé chaque Cubain, où qu’il soit, à défendre les familles de la nation caribéenne contre « le châtiment économique le plus long de l’histoire contemporaine ».
« La diversité des opinions n’excuse pas l’indifférence. La critique n’excuse pas la passivité », ont-ils ajouté, soulignant qu’être Cubain implique la responsabilité morale de dénoncer l’injustice et d’exiger la fin d’une politique qui punit les innocents.
Ils ont exhorté la population à « ne pas permettre aux bourreaux de se cacher derrière des discours sur la “liberté” ou la “démocratie” alors qu’ils violent les droits fondamentaux de toute une nation », et à prendre parti pour Cuba, ce qui signifie dénoncer sans crainte d’ambiguïté ni d’excuses le véritable coupable des souffrances endurées par les familles cubaines.
