La Havane, 18 octobre, (RHC)- L’Alliance des Organisations équatoriennes pour les Droits de l’Homme dénonçait vendredi 367 cas de violations de droits après 25 jours de manifestations menées par le mouvement indigène contre les mesures du gouvernement de Daniel Noboa.
Dans un rapport rendu public à Quito, l’organisation comptabilise 295 blessés et deux morts dans la province d’Imbabura suite à l’impact de projectiles. Il s’agit d’Efrain Fuerez et de José Guaman.
L’Alliance fait état de 205 arrestations, bien que la police en ait enregistré 118, ce qui explique la demande de « transparence et de responsabilisation immédiates » faite par l’organisation pour la défense des droits humains.
L’Équateur proteste depuis plus de trois semaines contre la décision du président Daniel Noboa d’éliminer la subvention au diesel.
Bien que le Gouvernement ait annoncé il y a deux jours qu’il avait conclu des accords avec les communautés de la province d’Imbabura pour mettre fin au soulèvement, les dirigeants de la CONAIE, la Confédération Nationale des Indigènes de l’Equateur, affirment qu’ils continuent à résister.
Ce vendredi, le Système Intégré de Sécurité a signalé des barrages de routes dans les provinces d’Imbabura, Pichincha, Carchi, Bolivar et Loja.
Dans des déclarations à Radio Pichincha la vice-présidente de la CONAIE, Ercilia Castañeda, a qualifié le gouvernement de Daniel Noboa de « menteur ».
Elle a assuré que les dirigeants de la CONAIE n’avaient pas été autorisés à participer au dialogue entre les représentants de l’exécutif et les autochtones d’Imbabura.
« Le gouvernement national a cherché à diviser le mouvement indigène », a-t-elle souligné.
Source : Prensa Latina