Mens, mens, qu'il reste toujours quelque chose ?

Édité par Reynaldo Henquen
2019-03-21 13:25:09

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« Mens, mens qu'il reste toujours quelque chose », est une de ces phrases qui ont parcouru l'histoire avec de nombreuses paternités mais qui reste dans le manuel d'instructions de politiques sans scrupules, des politiques idiots inutiles qui sèment toujours des mensonges à tous vents avec la conviction du fait qu'à la fin de la journée, quelque chose restera dans l'imaginaire de ceux qui les écoutent.

Les érudits disent que son auteur original a été Médion de Larisa, un personnage qui, cela fait quatre ou cinq siècles avant notre ère, a été une espèce d'assesseur d'Alexandre Magne et l'on attribue la modernisation de cette phrase au ministre de la propagande d'Adolphe Hitler, Joseph Goebbels.

Ce qui est vrai c'est que ces dernières semaines nous avons vu de nombreuses applications de cette tactique en ce qui concerne les agressions dont est victime la République Bolivarienne du Venezuela.

Un exemple en est un article du quotidien nord-américain « The New York Times en espagnol auquel j'ai fait référence il y a quelques jours.

Dans l'article, écrit par Nicholas Casey, quand on parle de Juan Guaidó l'on utilise l'expression «  proclamé président par intérim par l'Assemblée Nationale ».

C'est un grand mensonge qui peut passer inaperçu et laisser implantée l'idée qu'en effet, cet individu a été proclamé par cet organe dont les décisions ont été considérées comme nulles par le Tribunal Suprême de Justice du Venezuela.

Il n'existe aucune réunion de la dite Assemblée Nationale au cours de laquelle Juan Guaidó ait été proclamé président. Plus encore, il n'y pas un seul document signé à ce sujet.

Les supposés députés n'ont jamais proclamé Guaidó chef de l'état, temporaire, chargé illusoire ou d'une quelconque autre façon.

C'est cette personne, debout sur une tribune qu'il a choisie, qui s'est autoproclamée président et je vous invite à revoir les images qui circulent à profusion dans lesquelles vous constaterez l'absence de la direction du parlement en désobéissance. Mens qu'il reste toujours quelque chose.

Fabiana Rosales, la femme de Gauidó, a répété la manœuvre il y a quelques heures seulement. Au cours d'une visite au Chili elle a dit en public que « lorsqu'on massacre des indiens à la frontière, quand des enfants meurent faute d'aliments et de médicaments, cela va au-delà de n'importe quelle position politique. Le Venezuela est un cas d'humanité »,a-t-elle dit.

Voyons : quels indiens ont été massacrés à la frontière, exactement où, quand, qui étaient les victimes, où sont les preuves?Il n'y en a pas!

Il n'y a pas non plus d'enfants morts faute d'aliments ou de médicaments au Venezuela, S'il y en avait, pourquoi ne montrent-ils pas les corps, les proches , des témoins? Il ne s'agit pas d'Haïti. Il y a des pénuries au Venezuela, mais ce n'est pas la faute au gouvernement mais à ceux qui imposent un blocus draconien et qui volent les recettes pétrolières.

Madame Rosales, pourquoi n'exigez-vous pas des États-Unis et de l'Union Européenne qu'ils rendent les milliards de dollars et d'euros qui appartiennent au peuple vénézuélien et qui pourraient servir à importer des aliments et des médicaments?

Au lieu de faire cela, ils mentent car ils savent qu'à la fin, quelque chose reste dans les esprits naïfs des personnes qui les écoutent.

 

 

 

 



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