Des signes inquiétants

Édité par Reynaldo Henquen
2021-03-22 11:17:28

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Nous sommes toujours plongés dans la phase la plus complexe de la pandémie du Covid-19, qui en un peu plus d'un an a causé près de 122 millions de personnes infectées et 2,68 millions de décès, et il y a déjà des signes inquiétants sur le fait que le monde qui nous attend après la crise ne sera pas meilleur qu'avant.

Les puissances occidentales, avec les États-Unis en tête, ont montré leur côté le plus égoïste concernant les vaccins contre cette maladie et elles ont dernièrement  accentué leur ambition excessive d'hégémonie sur une planète blessée, qui n'a pas besoin de se soucier à nouveau.

J’affirme cela en raison de l'augmentation des tensions entre Washington et Moscou, après que le président Joe Biden, en suivant le style de son prédécesseur Donald Trump et dans une attitude totalement inappropriée pour un président, ait lancé de graves insultes contre son homologue russe, Vladimir Poutine.

C'était une attaque personnelle, en contradiction avec les bonnes manières, avec les règles les plus élémentaires du protocole et des relations internationales, qui aura sans aucun doute des conséquences.

Une note de presse de l'agence Prensa Latina rapporte que de nombreuses personnalités ont exprimé leur désaccord avec les insultes de Biden, y compris le Vice-Président du Conseil de la Fédération, Konstantin Kosachev.

Comme tout le monde sait, dans une interview, le chef de la Maison Blanche a répondu affirmativement lorsqu'un journaliste lui a demandé s'il croyait que le président Poutine était un meurtrier.

"De telles déclarations sont inacceptables en toutes circonstances et exacerbent inévitablement de façon drastique nos relations bilatérales", a écrit Kosachev.

Mais ce n'est pas le seul incident qui se soit produit ces jours-ci dans les jeux compliqués des relations internationales.

Récemment, le Premier Ministre du Royaume-Uni, Boris Johnson, a surpris tout le monde lorsqu'il a déclaré qu'il avait l'intention d'augmenter son arsenal nucléaire de 40%, ce qui pourrait déclencher une nouvelle course aux armements.

Le fait est que les bombes atomiques ne sont pas une collection d'objets curieux et inertes. Surtout  quand on sait qu’on compte les utiliser à tout moment, quelle qu'en soit la cause.

La question se pose alors de savoir qui sera  la cible éventuelle de Johnson pour ses armements  de destruction massive?

On sait qu’une fois qu’une guerre nucléaire est déclenchée, il n’y a pas de gagnants, car toute l’humanité serait détruite et peut-être pour toujours.

C’est dommage qu’ayant tant à craindre en raison de la pandémie, certains dirigeants des puissances occidentales se consacrent à chauffer l’ambiance avec des propos inadéquats ou des menaces pas si subtiles.

 

 

 



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