Une action concrète et urgente est nécessaire dans l'Amazonie

Édité par Reynaldo Henquen
2023-08-09 14:51:26

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Par María Josefina Arce

Dans la ville brésilienne de Belém de Pará, le Sommet de l'Amazonie ouvre ses portes, une occasion de coordonner des actions pour sauver la plus grande forêt tropicale de la planète, où vivent quelque 400 peuples indigènes.

    Plus de 40 millions de personnes vivent dans cette vaste région de jungle, partagée par huit pays d'Amérique du Sud, et confrontée à de nombreuses menaces telles que la déforestation, l'extractivisme et les attaques constantes contre la culture et l'identité des communautés indigènes, fidèles gardiennes du principal poumon de la planète.

    C'est pourquoi les experts soulignent l'importance de la tenue de la réunion à Belém de Pará, considérée comme la porte d'entrée du nord du Brésil et le principal point d'accès à l'Amazonie.

    C'est l'occasion pour les peuples indigènes de la région de se faire entendre et d'apporter leurs solutions et suggestions aux différents problèmes écologiques auxquels ils sont confrontés et qui menacent leur survie.

     Depuis longtemps, les peuples indigènes développent ce que l'on appelle l'économie verte, l'agroécologie et d'autres alternatives visant à sauvegarder l'environnement.

     Cette réunion fait suite à celle qui s'est tenue en juillet dernier dans la ville de Leticia, dans la jungle colombienne, et à laquelle ont participé les ministres de l'environnement des huit nations qui partagent ce biome, ainsi que les présidents du Brésil, Luiz Inácio Lula da Silva, et de la Colombie, Gustavo Petro.

      Des événements parallèles ont également été organisés en présence de représentants d'organisations internationales, de la société civile, du secteur privé et des communautés locales et autochtones.

     La réunion de Belém de Pará a été précédée par les "dialogues sur l'Amazonie", qui se sont également tenus à Belém de Pará et qui ont permis d'entendre les différentes visions, propositions et demandes des populations autochtones, de la société civile et des chercheurs.

     Alexandra Moreira, secrétaire générale de l'Organisation du traité de coopération amazonienne, a souligné l'importance de cet événement dont l'ordre du jour a été mis à jour et qui aborde des sujets tels que l'urgence d'inclure la science, la technologie et l'innovation de manière beaucoup plus active, ce qui devrait être le cas dans la recherche d'un modèle de développement différent.

     Parmi les sujets abordés au cours de ces journées figure également la reprise de la Bolsa Verde (fr. Bourse Verte), un programme créé en 2011 par le gouvernement de la présidente de l'époque, Dilma Rousseff, du Parti des travailleurs brésiliens.

      La Bolsa Verde rémunérait les familles pauvres vivant dans des zones protégées ou des réserves, qu'elles entretenaient avec des pratiques durables.

     Espérons que le Sommet de l'Amazonie débouchera sur un engagement sérieux à prendre des mesures concrètes, urgentes et contraignantes, non seulement au niveau national mais aussi au niveau régional, pour protéger ce biome vital pour la lutte contre le changement climatique et la survie de la planète tout entière.



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