L'opposition radicale au Venezuela reste active

Édité par Reynaldo Henquen
2024-01-30 08:44:13

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Par Roberto Morejón

 

L'opposition la plus radicale du Venezuela et les forces étrangères restent déterminées à tronquer la révolution bolivarienne, comme en témoigne l'application par les États-Unis de sanctions contre le pays sud-américain.

 

Les antagonistes récalcitrants tentent de se rallier à la chef de file de cette tendance, María Corina Machado, un personnage qu'ils essaient de faire passer depuis l'étranger pour une figure enracinée.

 

Mais Machado se heurte à des décisions de justice. La Cour suprême de justice a déclaré irrecevable le procès intenté par le groupe "Vente Venezuela" contre sa déchéance de la fonction publique.

 

La Cour suprême de justice a réaffirmé le lien entre les personnes susmentionnées et un système de corruption dirigé par le soi-disant "président par intérim", aujourd'hui en disgrâce, Juan Guaidó.

 

Auparavant, le contrôleur général de la République avait déchu Mme Machado de ses fonctions publiques en raison d'erreurs et d'omissions dans ses déclarations de patrimoine sous serment.

 

La justice accuse María Corina Machado de favoriser le blocus et de contribuer à la dépossession d'entreprises publiques à l'étranger.

 

Machado, qui se présente à des fonctions électives dans la perspective des élections qui auront lieu au Venezuela au second semestre, est diplômée du programme World Leaders in Public Policy de l'université de Yale, aux États-Unis.

 

Étant bonne élève, elle propose une option contraire au socialisme, avec la privatisation d'entités telles que PDVSA.

 

Les Vénézuéliens n'oublient pas qu'avec Leopoldo López et Antonio Ledezma, également issus de l'opposition extrême, elle a appelé à des vagues de protestations en 2014 qui ont coûté la vie à 43 personnes.  

 

Près de 15 ans après cette tentative de déstabilisation, on signale l'arrestation de proches de María Corina Machado, liés à des complots visant à assassiner les dirigeants du pays.

 

Le chef de l'État, Nicolás Maduro, a accusé l'opposition de faire partie de ces conspirations et a dénoncé le fait que l'antichavisme se cache derrière les élections présidentielles pour masquer son plan de division et de haine.

 

Il est significatif que les États-Unis aient plaidé en faveur des détenus, civils et militaires.

 

Bien que les opposants à la révolution bolivarienne prétendent le contraire, le gouvernement vénézuélien s'efforce de respecter les accords de la Barbade, signés en octobre dernier avec la Plate-forme unitaire de l'opposition.



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