Enhardie, la droite bolivienne prétend renverser le président Evo Morales

Édité par Tania Hernández
2016-03-01 14:24:34

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Par Guillermo Alvarado

Après une victoire fragile au référendum sur la réforme de la constitution, résultant comme nul ne l'ignore d'une sale guerre sans précédents en Bolivie, la droite conservatrice prétend maintenant renverser le président Evo Morales.

La ministre de la Transparence et de la Lutte contre la corruption, Lenny Valdivia, a fait savoir qu'une campagne de discrédit contre le chef de l'État a été lancée surtout dans les réseaux sociaux où des messages sont diffusés pour ternir l'image du président et minimiser les acquis obtenus par son gouvernement.

Fautes d'autres arguments, car les résultats d'une gestion excellente qui tout au long de 10 ans, a rendu la dignité au peuple et une place de premier plan au pays dans le concert des nations, sautant à la vue de tout le monde, les opposants ont recours au mensonge, à la calomnie et aux agressions personnelles contre Evo Morales.

L'une des dernières manœuvres est la prétention ridicule de vouloir transformer un épisode de sa vie personnelle en une question d'État. Pour ce faire, la droite compte sur l'appui de la dite “ grande presse” au service de l'oligarchie, qui, chose curieuse, s'est bien gardée de mentionner les progrès extraordinaires faits par la Bolivie cette dernière décennie.

Au centre de la trame figure Gabriela Zapata, ancienne copine du président. Elle a profité de certains contacts personnels au sein de l'exécutif pour commettre des actes illégaux, raison pour laquelle, elle est actuellement détenue tant que l'enquête sur l'affaire ne sera pas terminée.

Le vice-président, Álvaro García a assuré que les Zapata ont des liens avec des dirigeants de l'opposition, en particulier avec Jorge Quiroga et Samuel Doria Medina, qui seraient derrière toute cette campagne contre le président.

De son coté le président Morales a gardé le calme. Il a rappelé à ses adversaires que les résultats du référendum leur ont été favorables mais que la bataille pour la construction d'un pays meilleur, plus juste et solidaire, se poursuit.

"Nous avons perdu une petite bataille contre l'empire, mais la guerre se poursuit, la lutte se poursuit, nous allons continuer d'aller de l'avant avec davantage de force"-a-t-il assuré.

Il a déploré que durant la campagne en vue du référendum et après l'annonce des résultats, la droite n'ait favorisé un débat idéologique profond sur les programmes et que tout ait été centré sur la sale guerre contre sa personne.

Le président a rappelé que contrairement aux opposants, le Mouvement vers le Socialisme, son parti, a un programme défini, qui s'est fixé de réduire de façon draconienne la pauvreté jusqu'au 8 ou 7 % en 2020 et d'éradiquer ce fléau en 2025.

L'exécutif ne renoncera pas non plus aux projets d'investissements visant à transformer la Bolivie en cœur énergétique de l'Amérique du Sud, profitant pour ce faire de sa position géographique privilégiée et de ses frontières avec plusieurs pays.

 

Face à ces programmes, ses adversaires, avec l'appui des États-Unis et des forces conservatrices de la région, ne disposent que de la désinformation, la calomnie, les salles manœuvres, les armes favorites de ceux qui voudraient revenir à un passé servile et honteux.



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