"On est en train de nous tuer" un cri de vaste secteurs de la population colombienne.

Bogota, 7 décembre (RHC) La Colombie a vécu une fin de semaine ensanglantée. Le département du Cauca a été le théâtre ce dimanche de l’assassinat de plusieurs leaders sociaux et d’un massacre dans la localité de Santander de Quilichao.

L'Institut d'Études pour le Développement et la Paix (Indepaz) a rapporté l'assassinat de Juan Carlos Petins, un chef de communauté indigène bien connu d’une réserve dans le département du Cauca.

La victime a reçu plusieurs balles au niveau de la poitrine.

Indepaz comptabilise 281 dirigeants et défenseurs des droits humains assassinés en 2020.

Samedi soir, le Conseil régional des peuples indigènes du Cauca a dénoncé le meurtre de Carlos Escue, coordinateur local des organisations de jeunesse et chanteur principal du groupe musical Intentos de Amor, dans la réserve de Munchique Los Tigres, dans le nord du Cauca.

Un autre crime de cette nature a été rapporté par le même conseil, lorsqu'il a reproduit sur son compte Twitter les informations fournies par le journaliste Carlos Quilindo, concernant l’assassinat d’Eduardo Julicue, 30 ans.

La Commission inter-Églises Justice et Paix a également dénoncé "l'assassinat d'Eduardo Pino, membre de la communauté indigène de Valoro, Cauca.

Jorge Eliécer Sánchez, coordinateur politique du Conseil régional indigène du Cauca (CRIC), a également dénoncé un massacre à Santander de Quilichao, site de Gualanda, au nord du département du Cauca, dans le sud-ouest de la Colombie, où trois personnes ont été tuées.

Le sénateur indigène a rapporté sur son compte Twitter «trois indigènes tués il y a quelques minutes dans le Cauca, deux à Santander de Quilichao et un à Caloto, les événements se sont produits à 10 minutes des capitales municipales. La situation dans le Cauca s'aggrave».

Source: Cubadebate