Le Groupe de Puebla demande la libération du leader paraguayen Olitico Efraín Alegre

Édité par Reynaldo Henquen
2021-02-04 09:42:53

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Mexique, 4 février (RHC) Le Groupe de Puebla, sur son compte twitter, a condamné la détention préventive prononcée au détriment d’Efraín Alegre Sasiaín, président du Parti Libéral Radical Authentique du Paraguay.

"La détention a été prononcée en violation des garanties constitutionnelles expresses, ce qui est contraire aux dispositions de la Constitution nationale du Paraguay et du Pacte de Saint-José", a exprimé le communiqué officiel.

Le collectif réitère son rejet de toute méthode de persécution politique contre les dirigeants par le biais de la voie juridique, "nous exprimons notre solidarité avec toutes et tous ceux qui continuent à lutter pour la défense de la participation politique", ont-ils ajouté.

L’arrestation d’Efraín Alegre Asiaín est décrite par le Groupe de Puebla comme "un autre cas de persécution par des moyens légaux et de communication, une sorte de guerre juridique pour déstabiliser les dirigeants et les partis politiques en affectant les biographies et les images publiques en promouvant des condamnations médiatiques anticipées dans des procès qui n’ont manifestement pas respecté les garanties d’une procédure régulière et de la présomption d’innocence".

Parmi les signataires de la déclaration du Groupe de Puebla figurent l’ancien président paraguayen, Fernando Lugo, l’ex-Présidente brésilienne Dilma Rousseff et l’ex-président équatorien, Rafael Correa.

La juge des garanties Cynthia Lovera a décrété que le représentant du Parti libéral radical authentique n’avait pas respecté les mesures alternatives à l’emprisonnement qui lui avaient été imposées et qu’il devait être envoyé au pénitencier national de Tacumbu.

Dans des déclarations devant les médias locaux quelques jours avant la date d’émission du communiqué de Puebla, le politicien paraguayen Efraín Alegre Sasiaín a déclaré : "combien de personnes ont été emprisonnées pour avoir affronté Alfredo Stroessner ? Pourquoi je n’irais pas affronter la mafia ? Avec fierté. Je n’ai pas de mandat d’arrêt pour avoir volé la ville : je serai en prison pour avoir dénoncé les fonctionnaires corrompus et la mafia".



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