La Bolivie salue le rejet international à l’ingérence de l’OEA et les États-Unis

Édité par Reynaldo Henquen
2021-04-05 09:43:23

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La Paz, 5 avril (RHC) La Bolivie a remercié le rejet international aux actes d’ingérence dans ses affaires intérieures de la part de l’Organisation des États Américains (OEA) et du gouvernement des États-Unis, signalent des médias locaux.

L'agence bolivienne de l’information a signalé que le président Luis Arce a remercié les anciens présidents et les anciens ministres des Affaires Étrangères, le Prix Noble de la Paix, Adolfo Pérez Esquivel, et d’autres personnalités. « Nous remercions les anciens présidents, les anciens ministres des Affaires Étrangères et des leaders sociaux latino-américains de leur Déclaration de soutien à la Bolivie face à l’ingérence de l’OEA et du secrétaire d’État états-unien, Anthony Blinken, dans nos affaires intérieures », a écrit le chef d´état sur son compte Twiter.

Le document rejette les déclarations du secrétaire général de l’OEA, Luis Almagro et du secrétaire d’Etat des États-Unis Anthony Blinken par rapport au procès ouvert contre les anciennes autorités du gouvernement de facto en raison de leur implication au coup d’état de 2019.

Luis Arce a rappelé dans les réseaux sociaux l’implication directe de l’OEA dans la rupture de la démocratie et l’institutionnalité en légitimant le récit de la fraude dans le but d’obtenir la démission de l’ancien président Evo Morales.

« En 2019, la Bolivie a subi un coup d’état avec le soutien d’Almagro et de l’OEA, qui a laissé des morts, des centaines de blessés, des incarcérés et des persécutés politiques. Nous exigeons du respect à notre démocratie, récupérée en 2020, grâce à la résistance du peuple bolivien. Vive la Patrie Grande ! » a écrit Luis Arce.

La déclaration contre l’ingérence dans les affaires intérieures de la Bolivie a été signée par les anciens présidents du Brésil, Luis Inacio Lula da Silva et Dilma Roussef ; Ernesto Samper, de la Colombie, Salvador Sánchez Cerén, du Salvador ; Fernando Lugo du Paraguay et Rafael Correa de l’Équateur, entre autres personnalités.

Les signataires du document soulignent qu’on ne peut pas ignorer l’implication de l’OEA et de son secrétaire général dans les événements liés au coup d’État et ses conséquences lamentables pour la Bolivie.

Ils ont également signalé leur préoccupation vis-à-vis des déclarations du secrétaire d’État des États-Unis qui a dit « ne pas reconnaître la réinstauration démocratique et institutionnelle et il intervient dans les affaires qui concernent seuls les Boliviens et les Boliviennes ».

 

Source Prensa Latina



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