Le gouvernement vénézuélien et l'opposition reprennent le dialogue au Mexique

Édité par Francisco Rodríguez Aranega
2021-09-03 13:07:31

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Le dialogue reprend conformément à l'accord pris le mois dernier.

Mexico, 3 sept. (RHC) Le gouvernement vénézuélien et l'opposition, représentée dans la Plate-forme unitaire, ont repris ce vendredi à Mexico le dialogue entamé le mois dernier dans cette capitale.

Les pourparlers ont lieu à huis-clos conformément aux règles du jeu établies.

Les deux parties se sont accordées à signaler qu’elles éviteraient les déclarations, les interviews ou les «fuites».

La presse ne doit avoir accès qu’au communiqué approuvé par les négociateurs. «Cela dépendra de la décision des deux parties au terme de cette nouvelle étape du dialogue » a fait savoir le ministère mexicain des Affaires étrangères.

Les Pays-Bas, la Russie, la Bolivie et la Turquie sont présents en tant que nations garantes. Jorge Rodríguez, président du Congrès vénézuélien, est le chef de l'équipe de négociation du président Nicolás Maduro, et Gerardo Blyde de la Plate-forme unitaire.

Lors de la réunion initiale, le gouvernement vénézuélien et les partis d’opposition ont signé une déclaration dans le but d'entreprendre des négociations qui aboutiraient à des accords conduisant à des élections et à la levée des sanctions économiques contre le pays.

D'une manière générale, le gouvernement du président Maduro demande la levée des sanctions imposées par les États-Unis et l'Europe à l'encontre des responsables et des institutions de son pays - comme la compagnie pétrolière publique PDVSA - les tenant pour responsables de la crise économique qui touche la nation.

Le gouvernement vénézuélien exige également la restitution de l'or saisi par la Banque d'Angleterre et la levée de toutes les sanctions contre Pdvsa, tandis que l'opposition demande l'entrée de l'aide humanitaire, la libération des partisans et des garanties pour les élections régionales de novembre auxquelles elle participera.

En dehors du dialogue, l'administration du président Joe Biden s'est déclarée disposée à revoir les sanctions dont elle a hérité, mais à condition de «progrès significatifs dans la négociation», sans les définir.

Source: Prensa Latina



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