La Bolivie souligne le rôle intégrationniste de la Celac

Édité par Reynaldo Henquen
2021-09-15 18:35:14

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La Paz, 15 septembre (RHC) Le vice-chancelier bolivien Freddy Mamani a souligné aujourd’hui l’importance de la Communauté des Etats d’Amérique latine et des Caraïbes (CELAC) pour l’intégration et la nécessité de renforcer sa gestion face aux défis futurs.

Il a ajouté que ce mécanisme de concertation politique est appelé à être l’alternative à l’Organisation des États américains (OEA), instance qui, a-t-il assuré a des médias locaux, ne répond pas aux besoins de ses pays membres.

Je signale également que cette organisation se conduit de manière erratique sous le commandement de son actuel secrétaire général, Luis Almagro.

C’est pourquoi, a-t-il répété, nous considérons que la Celac 'doit devenir à l’avenir un espace d’intégration propre aux pays latino-américains et caribéens', a-t-il  déclaré à la chaîne d’État Bolivia TV.

Le 18 septembre prochain, le Mexique accueillera le VIe Sommet de la Celac, rencontre au cours de laquelle, selon l’agence de presse ABI, la Bolivie défendra le mécanisme comme alternative à l’OEA.

Des délégations de 33 pays de la région ont confirmé leur participation au rendez-vous ce qui démontre l’importance du bloc, seul mécanisme de concertation qui travaille à faire avancer le processus d’intégration politique, économique, sociale et culturelle des Etats membres, rappelle Bolivia TV.

La méfiance de la Bolivie à l’égard de l’OEA a été renforcée par la participation de cette dernière aux événements qui ont conduit au coup d’État de 2019, para sa reconnaissance du gouvernement anticonstitutionnel qui s’est installé après, et de son silence face aux actes de répression répétés contre les défenseurs de la constitutionnalité et de la démocratie.

'Nous sommes absolument clairs que l’OEA à ce moment-là a pris une position politique qui a évidemment conduit à la convulsion sociale et au coup d’Etat. C’est l’un des thèmes que nous travaillons dans les espaces multilatéraux', a souligné Mamani.

Le rôle de l’OEA est également remis en question par sa position servile aux intérêts politiques des États-Unis, et ses actes répétés d’ingérence dans les affaires intérieures du Nicaragua, du Venezuela et de Cuba, les deux derniers ne sont pas membres de cette organisation.

 

Source Prensa Latina



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