D’anciens présidents ont appelé à la paix au Brésil par la voie constitutionnelle

Édité par Reynaldo Henquen
2021-09-16 17:24:17

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Brasilia, 16 septembre (RHC) Les anciens présidents brésiliens José Sarney, Fernando Henrique Cardoso et Michel Temer ont demandé de défendre la démocratie, les institutions et leurs fonctions constitutionnelles, ainsi que de promouvoir aujourd’hui le dialogue conciliateur au Brésil.

Selon la chaîne de télévision CNN Brésil, lors de l’ouverture d’un séminaire virtuel sur la démocratie, les trois anciens chefs d’état ont mis l’accent sur le fait que la Constitution dispose d’instruments pour concilier les pouvoirs et modérer les dysfonctionnements.

CNN Brésil a assuré que José Sarney (1985-1990), Henrique Cardoso (1995-2002) et Michel Temer (2016-2018) ont participé à l’événement à l’occasion de la Journée internationale de la démocratie et une semaine après l’une des périodes les plus tendues du gouvernement du président Jair Bolsonaro.

Dans un climat de pacification, selon la source, la rencontre a été organisée par les partis Mouvement Démocratique Brésil (MDB), Sociale Democracie Brésilienne (PSDB), et Démocrates et Citoyenneté.

CNN indique qu’un jour après les attaques contre les membres du Tribunal fédéral suprême par Bolsonaro, le 7 septembre, le PSDB, le Parti social démocratique, Solidarité et le MDB se sont réunis pour discuter d’un soutien à la destitution de l’ancien capitaine de l’armée.

Toutefois, la possibilité de poursuivre le processus n’a pas été évoquée. Michel Temer a fait valoir que la Constitution brésilienne elle-même prône des solutions pacifiques aux conflits.

'La Constitution le détermine : elle est toute guidée par l’idée de la paix', a-t-il souligné.

Il a insisté sur le fait qu’il appartenait à la classe politique de rechercher la conciliation et de promouvoir une relation adéquate entre les pouvoirs.

Selon cette chaîne de  télévision, Henrique Cardoso a suivi la même ligne et a estimé que la signification de ce rendez-vous est importante pour le moment du Brésil.

Nous sommes tous en faveur de la démocratie, de la liberté et de l’action politique et partisane. Le moment est venu d’attirer l’attention, notre réunion transcende parce qu’il faut absolument réaffirmer le respect de la démocratie, a-t-il dit.

Il a admis que 'le président Jair Bolsonaro a des emportements qui ne sont pas compatibles avec un avenir démocratique. Mais il ne réussira pas, personne ne pourra', a-t-il prédit.

 

Pour sa part, Sarney a estimé qu’il y avait deux éléments importants et constants dans la rencontre entre d’anciens dirigeants.

Il a mentionné en premier lieu le désir de pacification du pays et en second lieu : 'nous, à travers le dialogue, nous trouvons la solution conformément à la tradition brésilienne'.

Il a précisé que cette pratique consiste à résoudre les problèmes avec créativité et il a cité l’Indépendance nationale comme exemple.

'De la même indépendance, la spontanéité est apparue. Nous avons conclu un accord, au lieu de la guerre. Nous avons pris un prince portugais et l’avons transformé en empereur brésilien. Et nous avons suivi le chemin', a-t-il souligné.

 

Source Prensa latina



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