Le Parti travailliste considère l’alliance militaire Aukus comme une menace pour la paix mondiale.

Édité par Reynaldo Henquen
2021-09-27 18:30:48

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Londres, 27 septembre (RHC) La conférence annuelle du parti travailliste britannique a rejeté à une large majorité la nouvelle alliance militaire entre l’Australie, les États-Unis et le Royaume-Uni (Aukus), qu’elle considère comme une menace pour la paix mondiale.

Cette conférence estime qu’en contradiction avec la déclaration du Premier ministre conservateur, Boris Johnson, selon lequel le pacte favorisera la paix dans la région indo-pacifique, il s’agit d’un acte dangereux qui sapera la paix mondiale, a assuré la motion adoptée par 70 voix contre 30.

Le 15 septembre dernier, Johnson, le Premier ministre australien Scott Morrison et le président américain Joe Biden ont annoncé la création d’une alliance trilatérale dans la région Asie-Pacifique.

Le pacte connu sous le nom d’Aukus inclut l’acquisition par l’Australie d’une flotte de sous-marins nucléaires fabriqués avec la technologie américaine et la main-d’œuvre britannique. Il prévoit également le développement de l’intelligence artificielle et des technologies quantiques et cybernétiques à des fins militaires.

La création de la nouvelle alliance n’a pas seulement provoqué une réaction de colère de la Chine, qui l’a considérée comme une menace pour la paix et la stabilité régionales et un prétexte pour intensifier la course aux armements, mais elle a également contrarié les Français qui ont perdu un contrat déjà signé avec les Australiens pour la fourniture de sous-marins conventionnels.

La motion de condamnation de l’Aukus a été approuvée par la conférence du Parti Travailliste brotannique qui se tient dans la ville côtière de Brighton, malgré le fait que le chef de l’organisation d’opposition, Keir Starmer, a soutenu il y a quelques jours au Parlement l’alliance militaire scellée par Johnson.

La réunion annuelle est un test décisif pour Starmer, qui a également dû revenir sur sa proposition de supprimer le système accordant une voix à chaque adhérent pour élire les dirigeants travaillistes, et de le remplacer par un collège électoral.

 

 

Source Prensa Latina



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