Le Chili demande réparation pour les victimes de violations des droits de l’homme

Édité par Reynaldo Henquen
2021-12-12 12:52:03

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Santiago du Chili, 12 décembre (RHC) L’Institut national des droits de l’homme (INDH) du Chili a demandé à l’État d’adopter une loi de réparation pour les victimes de la répression policière et militaire contre l’explosion sociale de 2019.

Sergio Micco, directeur de l’INDH, a porté plainte après avoir déploré le suicide ce week-end de Patricio Pardo, 26 ans, qui n’a pas pu sortir de la dépression dans laquelle l’avait plongée un traumatisme oculaire pendant les manifestations.

Cela confirme l’urgence d’une loi de réhabilitation intégrale qui inclue la prise en charge psychologique et l’accompagnement des victimes, a déclaré Micco.

Le 18 octobre 2019 a commencé dans cette capitale un mouvement, mené par des étudiants, contre la hausse du tarif du métro, qui s’est ensuite étendu à tout le pays et a montré le mécontentement de la population face aux inégalités sociales et au modèle néolibéral.

Les manifestations ont été violemment réprimées par les carabiniers et les forces armées, faisant près de 30 morts et des milliers de blessés.460 personnes ont subi des traumatismes occulaires par des tirs de chevrotine ou des bombes lacrymogènes.

Deux ans après ces événements, nous sommes plus proches de l’impunité que de la vérité et de la justice, a récemment dénoncé Micco.

Un bilan de l’Institut national des droits de l’homme montre que sur les 3072 plaintes déposées par l’organisme pour violences policières, tortures, assassinats et traumatismes oculaires, seuls 4 ont conduit à des condamnations.

Source Prensa Latina

 

               



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