Le Gouvernement péruvien exige qu’une enquête soit ouverte sur l’assassinat d’un dirigeant Awajún

Édité par Reynaldo Henquen
2021-12-20 12:16:07

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Lima, 20 décembre (RHC) La présidente du Conseil des ministres du Pérou, Mirtha Vásquez, a exigé une enquête approfondie et immédiate sur l’assassinat ce vendredi de l’indigène Awajún Antonio Yagkuag Baais, leader des Rondas Campesinas, Urbano et Nativas (Conar) de Santa Maria de Nieva (département de l’Amazonie).

Dans un message diffusé sur le réseau social Twitter, la cheffe du gouvernement a déclaré que la mort de Yagkuag Baais "mérite une enquête sérieuse et urgente".

Auparavant, le Conseil des ministres avait condamné la violence à l’encontre des dirigeants autochtones et appuyé les enquêtes menées par les entités compétentes et la prise de sanctions contre les responsables.

Le chef autochtone de la province de Condorcanqui se déplaçait dans un mototaxi lorsqu’il a été arrêté par des inconnus armés qui lui ont tiré dessus à bout portant.

Compte tenu de la gravité de ses blessures, il a été déclaré sans vie à son arrivée à l’hôpital de la localité où il a été transféré d’urgence.

Des témoins ont déclaré aux médias locaux qu’un inconnu avait intercepté le véhicule, qu’un autre avait tiré sur le chef de la bande de Rondero et qu’un troisième individu avait attendu le tueur dans le port local et l’avait transporté à bord d’une embarcation en aval de la confluence des fleuves Nieva et Marañón.

Selon les médias locaux, les témoins ont affirmé que la police n’avait pas immédiatement poursuivi les assassins, ce qui leur avait permis de s’échapper.

Bien que le ministère public enquête sur cet incident, les autorités locales ont déclaré que Yagkuag Baais avait eu des conflits avec des mafias de la traite des êtres humains, notamment pour l’exploitation des femmes, et avait été menacé de mort.

Le dirigeant autochtone lui-même a assuré aux médias qu’ils étaient attentifs à toute expression de mauvais traitements ou d’abus contre les communautés et qu’ils transmettaient les plaintes aux institutions compétentes.

À cette occasion, il a demandé à la police et au ministère public d’enquêter sur ces allégations, faute de quoi les rondes autochtones n’auraient d’autre choix que de prendre leurs propres mesures. (source/Telesur)



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