De nouvelles preuves de la participation des États-Unis à un coup d’État en Bolivie

Édité par Reynaldo Henquen
2022-01-12 16:47:38

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La Paz, 12 janvier (RHC) L’ancien président de la Bolivie, Evo Morales, a présenté mercredi de nouvelles preuves de la participation des États-Unis au coup "doux" qui l’a renversé le 10 novembre 2019.

"Nous demandons à l’ambassade des États-Unis de confirmer ou de nier que la photo montrant l’ancien chargé d’affaires, Bruce Williamson, et l’ancien vice-ministre de la gestion des communications du gouvernement de facto, Marco Aurelio Julio, a été prise au cours de l’auto proclamation d’Añez devant le parlement", a écrit le chef du Mouvement pour le socialisme dans un message sur le réseau social Twitter auquel il a joint l’image.

Morales a assuré dans un autre tweet que ces preuves confirment la participation de Washington à la dévastation de quatrième génération "qui a causé 38 morts de frères indigènes, persécutions, tortures et exécutions extrajudiciaires".

Il a insisté sur le fait que le peuple bolivien ne renoncera jamais à sa demande de mémoire, de vérité et de justice.

En suivant sur le réseau social le dirigeant d’origine indigène, l’internaute identifié comme @davidromero a dénoncé que "la main noire de la CIA (Central Intelligence Agency des États-Unis) était à nouveau présente après ces faits".

Romero a déclaré sur son compte Twitter que ce sont les fonctionnaires de l’ambassade américaine à La Paz "qui ont ordonné de poursuivre les médecins cubains en Bolivie, qui ont été obligés de quitter le pays pour limiter les dégâts".

Le 5 novembre 2019 dans la ville de Paceña a eu lieu l’arrestation du chef de la Brigade Médicale de Cuba dans cette nation, la docteure Yoandra Muro, et de l’informaticien de ce collectif, Jacinto Alfonso.

Les médias ont rapporté que cette opération impliquait une voiture de l’Ambassade des États-Unis en Bolivie portant la plaque 28CD17.

Plusieurs membres de la mission médicale ont été arrêtés dans la ville d’El Alto, dans le cadre d’une répression totale ordonnée par le ministre de facto de l’exécutif, Arturo Murillo. Les coopérants cubains transportaient 700 000 dollars correspondant aux salaires des spécialistes en mission dans l’État plurinational.

Dans le cadre d’une campagne promue par Washington pour discréditer la collaboration médicale de l’île caribéenne dans plusieurs continents, les putschistes ont déclaré à la presse que ces fonds servaient à financer les protestations populaires contre le gouvernement de facto.

Cuba a dénoncé les faits dans un tweet de son ministre des Affaires Étrangères, Bruno Rodriguez.

(Source:PL)



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