Poursuite en Bolivie de la recherche de l’ancien ministre de la Défense qui a mené le coup d’État contre Evo Morales

Édité par Reynaldo Henquen
2021-07-08 09:48:37

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La Paz, 8 juillet (RHC) Le ministère public bolivien a indiqué qu’il continue de rechercher l’ancien chef militaire qui a participé au coup d’État de 2019 contre le président de l’époque, Evo Morales.

La Force spéciale de lutte contre le crime (FELCC) a indiqué que l’ancien commandant en chef des forces armées boliviennes, Williams Kaliman, qui n’a pas respecté un mandat d’arrêt à domicile et est devenu l’homme le plus recherché de Bolivie, continue d’être recherché.

Le directeur national de la FELCC, le colonel Alberto Aguilar, a expliqué que Kaliman avait deux mandats d’arrêt contre lui : "initialement, en septembre dernier, il était en possession d’un mandat d’arrêt pour manquement aux devoirs", a-t-il indiqué.

Aguilar a souligné que, lorsque le mandat d’arrêt contre lui a été émis dans l’affaire du coup d’État de 2019 en Bolivie, la police est allée perquisitionner son domicile et a constaté qu’il n’était plus chez lui.

"Plusieurs perquisitions ont été effectuées, principalement dans le département de Santa Cruz. Il était assigné à résidence, il n’a pas été exécuté et on ne sait pas où il se trouve", a précisé Aguilar lors d’une conférence de presse.

Kaliman, alors commandant en chef, a suggéré la démission de Morales le 10 novembre 2019, quelques heures avant que le leader indigène annonce sa démission après trois semaines de protestations, encouragées par la droite locale, suite à de fausses allégations d’irrégularités dans les élections qu’il avait remportées.

En mars, le parquet bolivien avait ordonné l’arrestation de Kaliman pour avoir commis les crimes de "terrorisme, de sédition et de conspiration" contre l’État, ainsi que pour avoir participé au coup d’État contre Morales.

Selon plusieurs rapports, Kaliman "était le principal responsable » de tous les crimes en rencontrant son état-major pour provoquer "l’instauration illégale du gouvernement de facto de la sénatrice d’opposition Jeanine Áñez".

 

(HispanTV)



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