Le président du Guatemala ne participera pas non plus au Sommet des Amériques

Édité par Francisco Rodríguez Aranega
2022-05-18 18:55:53

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Le président Giammattei a exigé du respect pour la souveraineté du Guatemala.

La Havane, 18 mai, (RHC).- Le président du Guatemala, Alejandro Giammattei, ne participera pas non plus au Sommet des Amériques.

Les États-Unis, pays hôte du sommet, ont critiqué mardi l’élection de la procureure générale du Guatemala, Consuelo Porras, pour quatre années supplémentaires. Consuelo Porras dont la nomination a été soutenue par le président Giammattei est sur la liste du Département d’État de hauts fonctionnaires corrompus.

Les commentaires du département d'État n'ont pas été bien accueillis par le président Giammattei. "Je ne serai pas invité au sommet. En tout cas, j'ai envoyé un mot pour dire que je n'irai pas", a-t-il dit.

"Je l'ai dit et je le répète à l'ambassadeur de cette nation [les États-Unis], que ce pays [le Guatemala] pourrait être petit, mais que tant que je serai président, ce pays sera respecté et sa souveraineté sera respectée", a déclaré le président lors d'une activité à l'ambassade du Mexique au Guatemala.

"Je réaffirme qu'un Sommet des Amériques qui exclut des pays américains ne sera pas un Sommet des Amériques à part entière, et si l'exclusion des peuples frères persiste, je n'y participerai pas", a récemment déclaré le président de la Bolivie, Luis Arce.

"Si quelqu’un est exclu, si tout le monde n'est pas invité, un représentant du gouvernement mexicain ira, mais je n'irai pas. Le ministre des Affaires étrangères Marcelo Ebrard me représentera", avait déclaré pour sa part le président mexicain.

Les États-Unis ont décidé d'exclure Cuba, le Venezuela et le Nicaragua du 9e Sommet des Amériques, prévu du 6 au 10 juin à Los Angeles sous le thème "Construire un avenir durable, résilient et équitable".

Le ministre cubain des Affaires étrangères, Bruno Rodríguez Parrilla, avait déjà dénoncé l'exclusion de La Havane des préparatifs du forum par Washington et les pressions exercées sur les gouvernements voisins qui s'opposent à cette position.

Le chef de la diplomatie cubaine a assuré que le fait d'empêcher la présence de Cuba à la réunion constituerait un grave revers historique et serait préjudiciable aux objectifs de recherche de consensus.

Source: Cubadebate et El Espectador



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