Le président argentin critique les commentaires contre Cristina Fernandez

Édité par Reynaldo Henquen
2023-04-10 10:31:29

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La Havane, 10 avril, (RHC)- Le président argentin Alberto Fernández a qualifié  de malveillants et dommageables les commentaires diffusés sur la chaîne de télévision La Nación + au sujet de la vice-présidente Cristina Fernández et de sa fille, Florencia Kirchner.

Récemment, les journalistes Viviana Canosa et Laura Di Marco se sont déchaînées contre l'ancienne chef d'État et elles ont spéculé sur la santé de sa fille.

Elles ont même accusée Cristina Fernandez d'être à l'origine de l'anorexie de Florencia Kirchner.

Aujourd'hui est un jour de réflexion pour l'humanité. Pâques est un moment opportun pour repenser ce que nous avons vécu et pour nous encourager à construire un avenir différent. Unis dans l'amour de notre prochain et nous respectant les uns les autres dans la diversité, a écrit ce dimanche le Président sur le réseau social Twitter.

Je dis cela lorsque nous entendons des discours remplis de haine qui disqualifient une femme uniquement en raison de divergences politiques, des mots qui maltraitent une jeune femme qui, à maintes reprises, est mise sur la scène publique uniquement pour la stigmatiser et blesser sa mère, a-t-il ajouté.

Il a qualifié ce comportement d'"injuste et d’inacceptable".

Redécouvrons le meilleur de nous-mêmes et n'ouvrons pas les portes à ceux qui répandent la haine en prêchant la calomnie pour nous décourager et endommager notre esprit. En cette fête de Pâques, construisons un temps de respect et d'harmonie, a-t-il conclu.

Pour sa part, Gabriela Cerruti, porte-parole de la Présidence, a jugé cruelles les déclarations publiées par cette chaîne.

Toute l'horreur est réunie. C'est contre Cristina, mais aussi contre eux tous. Ni journalisme, ni politique. Le patriarcat et la droite vont de pair lorsqu'il s'agit de détruire une femme, a-t-elle déclaré.

A son tour, l'organisation La Cámpora a dénoncé la violence politique et la persécution médiatique contre la vice-présidente.

Ils veulent discipliner le peuple et les femmes pour que personne n'ose représenter les intérêts de la grande majorité, indique un communiqué de ce groupe.

Source : Prensa Latina



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