Équateur : Le Parquet maintient la condamnation de l'ancien vice-président Jorge Glas

Édité par Reynaldo Henquen
2023-08-15 09:37:05

Pinterest
Telegram
Linkedin
WhatsApp

 

La Havane, 15 août, (RHC)- Le bureau du procureur général de l'Équateur insiste aujourd'hui sur le maintien de la condamnation de l'ancien vice-président Jorge Glas, après qu'un juge brésilien a annulé les preuves à son encontre dans l'affaire Odebrecht.

Selon la justice équatorienne, la condamnation de Jorge Glas aurait été prononcée en toute légalité et sur la base de nombreuses preuves.

Dans un communiqué le Parquet avance comme argument que l’annulation des preuves par la justice brésilienne se base sur un seul témoignage,

celui de José Conciencao Santos, ancien fonctionnaire de l'entreprise qui a versé les pots-de-vin.

Le Bureau du procureur général de l’Équateur ajoute dans le document qu'au cours du procès, des dizaines de preuves d'expertise ont été présentées, telles que des audios, des transcriptions de conversations et des témoignages des personnes condamnées.

Vendredi dernier, l'ancien président andin Rafael Correa a salué la décision du juge brésilien Antonio Dias Toffoli, du Tribunal suprême fédéral (STF), d'annuler les prétendues preuves qui impliquaient l'ancien vice-président dans l'affaire dite Odebrecht.

Avec cet arrêt, la condamnation de la justice équatorienne à l'encontre de Jorge Glas est compromise, car elle s'appuyait sur des documents et des témoignages remis par des cadres d'Odebrecht à des procureurs brésiliens et transmis au ministère public équatorien.

Jorge Glas est considéré comme le symbole du "lawfare" en Équateur, où les persécutions déclenchées par le gouvernement de Lenin Moreno (2017-2021) contre les partisans de l'ancien président Correa (2007-2017) ont contraint nombre d'entre eux à l'exil. L'ancien vice-président a été condamné à six ans de prison pour association illicite dans l'affaire de corruption Odebrecht, et à huit ans pour corruption dans l'affaire Bribery.

Fin 2022, le juge Emerson Curipallo de l'unité pénale de Santo Domingo de los Tsáchilas a pris une mesure de précaution qui a facilité la libération provisoire de Glas.

Les juristes et les défenseurs des droits de l'homme s'accordent à dire qu'il n'existe aucune preuve des crimes dont il a été accusé.

 

Source : Prensa Latina

 



Commentaires


Laissez un commentaire
Tous les champs sont requis
Votre commentaire ne sera pas publié
captcha challenge
up