Attentat contre CFK : Brenda Uliarte révèle des liens possibles avec des organisations d’extrême-droite

Édité par Reynaldo Henquen
2023-09-27 08:41:54

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La Havane, 27 septembre, (RHC)-  Brenda Uliarte, l'une des personnes arrêtées suite à la tentative d'assassinat de la vice-présidente argentine, Cristina Fernandez de Kirchner, a révélé des liens possibles entre des hommes politiques et des organisations d'extrême-droite.

Selon l'agence de presse argentine TELAM, la suspecte a fait référence, dans une déclaration in extenso, à la relation entre son copain, Fernando Sabag, le groupe Révolution fédérale et Gerardo Milman, député de Juntos por el Cambio, Ensemble pour le Changement, organisation d’extrême-droite.

Le 1er septembre 2022, Fernando Sabag, a tenté d’abattre la vice-présidente argentine, Cristina Fernandez, devant son domicile à Buenos Aires.

Il a pointé son arme sur la tête de Cristina Fernandez, appuyé sur la gâchette mais le coup de feu n’est pas parti.

L’individu a été remis à la police fédérale par des sympathisants de la vice-présidente.

3 jours après, des agents de l’unité d’enquête anti-terroriste ont arrêté Brenda Uliarte. Elle et Fernando Sabag ont été considérés par la juge Maria Eugenia Capuchetti comme des coauteurs pénalement responsables de la tentative de magnicide.

Ils sont en outre accusés de port d'arme à feu sans autorisation légale, de stockage de munitions, de possession du document d'identité national d'une autre personne et de falsification.

Un homme du nom de Gabriel Carrizo a également été arrêté pour son rôle dans l'organisation et l'exécution des actes.

Dans sa nouvelle déclaration, Brenda Uliarte a tenté de se dissocier de l'agression. Elle a déclaré qu'elle sortait avec Fernando Sabag depuis un mois et demi et l'a décrit comme manipulateur, ayant des troubles de la personnalité et un comportement violent.

Elle a également affirmé que l'homme avait des liens avec Révolution Fédérale, une organisation connue pour promouvoir des discours de haine et des actes extrémistes.

"Je ne peux pas dire avec certitude qu'ils l'ont financé pour tuer, mais à deux reprises il m'a dit qu'ils l'ont fait avec Révolution... Il y avait des gens liés au gouvernement, des anti-Kirchneristes, qui payaient pour que nous allions aux marches", a-t-elle précisé.

"Une fois, je l'ai entendu parler à une certaine Carolina, et il m'a dit qu'elle était la secrétaire d'un ami (...) Il n'est pas capable d'organiser ça tout seul, il y a quelqu'un derrière. Je n'ai jamais vu Milman, mais ils m'ont dit qu'il avait payé pour qu'ils participent aux manifestations et génèrent des troubles et de la violence autour de la maison de Cristina Fernandez", a-t-elle ajouté.

À plusieurs reprises, la vice-présidente argentine a dénoncé l'implication de groupes extrémistes et politiques dans l'organisation et le financement de l'attentat et elle a accusé la juge Capuchetti d'avoir entravé et retardé les enquêtes lorsque des preuves qui pointaient vers des membres de Révolution Fédérale et du parti Proposition Républicaine (PRO) ont été trouvées.

Cristina Fernandez et ses avocats ont demandé une enquête sur les liens présumés de Milman avec l'attentat et sur l'implication de Patricia Bullrich, dirigeante de PRO et candidate à la présidence du parti Ensemble pour le Changement, dans la suppression des données des téléphones portables de plusieurs témoins.

Peu après l'attentat, un homme a déclaré que deux jours avant l'événement, dans le bar Casablanca, situé près du Congrès, il avait entendu Milman dire à deux femmes qui l'accompagnaient : "Quand ils la tueront, je serai en route pour la côte".

Ivana Bohdziewicz, l'une des conseillères qui se trouvait dans le bar, a déclaré dans une troisième déclaration qu'elle n'avait pas vidé son téléphone de son plein gré, mais qu'elle avait été emmenée dans les bureaux de Bullrich, où un expert l'avait fait.

Cependant, ce n'est que le 17 août dernier que la Cour fédérale de la capitale a autorisé l'analyse du téléphone portable de Milman.

Source : Prensa Latina



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