Les dirigeants mondiaux condamnent l'attentat contre Cristina Fernández

Édité par Reynaldo Henquen
2022-09-02 22:41:31

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La Havane, 2 septembre (RHC) Les dirigeants mondiaux ont condamné la tentative d'assassinat de la vice-présidente argentine Cristina Fernández, qu'ils considèrent comme une attaque contre la démocratie.

Le président vénézuélien Nicolás Maduro et le ministre des Affaires étrangères du pays, Carlos Faría, ont condamné "énergiquement" "l'attaque infâme" contre Cristina Fernández de Kirchner, qu'un homme a tenté d'abattre avec une arme à feu jeudi alors qu'elle saluait des militants et des partisans devant son domicile à Buenos Aires (capitale).

Le président vénézuélien a exprimé sur son compte Twitter sa solidarité avec Cristina Fernández face à l'action qui "cherche à déstabiliser la paix" en Argentine.

Depuis l'Équateur, le président Guillermo Lasso a envoyé un message de solidarité à la vice-présidente, tout en exprimant son rejet de la haine et de la violence.

Le président cubain Miguel Díaz-Canel a également exprimé sa "consternation" face à la tentative d'assassinat de l'ancienne présidente argentin.

Depuis le Brésil, l'ancien président Luiz Inácio Lula da Silva a envoyé "toute" sa "solidarité" à Cristina Fernández de Kirchner, dénonçant le fait qu'elle ait été "victime d'un criminel fasciste qui ne sait pas respecter les différences et la diversité", tout en se félicitant que "Dieu merci, elle soit sortie indemne" de l'attentat.

Lula a exigé que "l'auteur de ces actes subisse toutes les conséquences juridiques", car "cette violence et cette haine politique qui sont stimulées par certains constituent une menace pour la démocratie dans la région" et "les démocrates du monde ne toléreront aucune violence due à des différences politiques".

Le président de la Bolivie, Luis Arce, a également envoyé un message de solidarité à la vice-présidente et à sa famille.

L'ancien président bolivien, Evo Morales, a attribué cette "lâche tentative d'assassinat" à la "droite" et à "l'impérialisme".

Le président chilien Gabriel Boric a également déclaré sur son compte Twitter que l'attaque "mérite la condamnation de tout le continent".

Depuis le Pérou, le président Pedro Castillo s'est également joint à la vague de condamnation internationale de l'attaque contre la vice-présidente, exprimant son entière solidarité avec Cristina Fernández.

À son tour, le ministre mexicain des Affaires étrangères, Marcelo Ebrard, a fait part de "la solidarité la plus totale du Mexique avec Cristina Fernández et le gouvernement de la République d'Argentine".

L'ancien président de l'Équateur, Rafael Correa, a fait de même, exprimant sa solidarité avec Mme Kirchner.

Pour sa part, le secrétaire général de l'Organisation des États américains (OEA), Luis Almagro, a demandé que l'affaire soit éclaircie et fasse l'objet d'une enquête, afin de rejeter la violence.

L'organisation de défense des droits de l'homme Amnesty International (AI) a également condamné l'attaque. "Notre démocratie ne peut et ne doit pas tolérer ce type d'agression, non seulement contre les institutions, mais aussi contre l'État de droit", a-t-il déclaré.

 

Pour sa part, le pape François a téléphoné à la vice-présidente Cristina Fernández de Kirchner pour lui exprimer sa solidarité après l'attaque dont elle a été victime la nuit dernière devant son domicile. Auparavant, il avait envoyé un télégramme pour exprimer son soutien.

"Ayant reçu l'inquiétante nouvelle de l'attentat dont Votre Excellence a été victime hier après-midi, je souhaite vous exprimer ma solidarité et ma proximité en ce moment délicat", indique la lettre du pape argentin, ajoutant : "Je prie pour que dans notre chère Argentine l'harmonie sociale et le respect des valeurs démocratiques prévalent toujours, contre tout type de violence et d'agression".

De son côté, dans un discours retransmis à la télévision nationale depuis la Quinta de Olivos, le président argentin Alberto Fernández a déclaré un "jour férié" vendredi en rejetant l'attaque contre le vice-président, qui "mérite la condamnation la plus ferme de toute la société argentine et de tous les secteurs politiques" car, selon lui, ces événements affectent la démocratie en Argentine.

Source Hispan TV



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