
Photo: El Espectador
La Havane, 22 avril, (RHC)- La ministre colombienne de l'Environnement et du Développement durable, Lena Estrada, a plaidé lundi à l'ONU en faveur d'une mobilisation mondiale menée par les peuples autochtones face à la triple crise planétaire : perte de biodiversité, changement climatique et pollution.
S'exprimant lors de l'ouverture de l'Instance permanente des Nations Unies sur les questions autochtones, Lena Estrada a également appelé à la reconnaissance et à la protection des connaissances des peuples ancestraux en tant qu'outil essentiel dans l'élaboration de solutions durables et fondées sur les droits de l'homme.
Elle a mis en garde contre les effets néfastes de l'exploitation minière, de l'exploitation des combustibles fossiles, de la déforestation et des projets d'extraction à grande échelle sur les communautés autochtones et leurs territoires.
La ministre colombienne a ensuite présenté plusieurs propositions clés pour faire progresser la protection effective des peuples indigènes.
La première d'entre elles est la reconnaissance de ces acteurs en tant que sujets de droit grâce à un nouveau statut, différent de celui des organisations de la société civile, qui garantit leur participation pleine et entière aux Nations Unies. (Source: Prensa Latina)