La Havane, 15 juillet, (RHC)- La juge de New York,  Loretta Preska, a rejeté lundi la demande du gouvernement argentin de suspendre la remise des 51% des actions de la compagnie pétrolière YPF à deux fonds vautours, ce qui représente un coup dur pour le pays.

La défense a maintenant trois jours  pour se présenter devant une deuxième instance en Cour d’appel et éviter d’entrer dans l’outrage au tribunal du district sud de New York qui a imposé comme condition le dépôt d’une garantie de paiement à The Bank Mellon of New York.

La valeur des actions s’élève à 16 milliards 100 millions de dollars au profit de Burford Capitals et d’Eton Park Capital Management qui étaient les fonds favorisés par l’avis de la juge Preska. Une telle décision signifie un dommage irréparable pour l’Argentine qui perdrait ainsi le contrôle sur sa compagnie pétrolière.

Ce revers vient compliquer beaucoup plus l’administration du président Javier Milei qui a besoin de beaucoup de dollars et qui est déjà affaibli à cause de la perte de soutien de gouverneurs et des défaites successives pour son rejet des lois sociales approuvées par le Congrès.

Pendant ce temps, on attend aux États-Unis la nomination des trois juges qui feront partie de la Cour d’appel. Les trois parties impliquées dans l’affaire -l’État argentin, YPF et les fonds demandeurs- ont déjà présenté tous les documents requis, et il ne reste que la nomination des magistrats et la fixation de la date d’audience, prévue pour les prochains mois.

Source : Prensa Latina